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Bilan

Réflexions sur 3 ans Ô Canada

Mis à jour le 23 mars 2023

Voici une sorte de nouveau bilan / réflexions sur trois ans de vie passés à Toronto. Précédemment, je vous avais raconté ce qui m’était arrivé durant l’année 2012/2013 et pourquoi nous avions quitté le Canada. Aujourd’hui, je vais vous parler de mon ressenti après 3 ans à Toronto. N’hésitez pas à commenter en fin d’article 🙂

Edit de mars 2023 : J’avais envie de relire cet article que j’ai écrit il y a 9 ans (mon dieu !) et qui a très très peu de visites désormais. Si vous passez par là et que vous lisez ces lignes, merci à vous 😉
En réalité j’ai vraiment l’impression que même quasi 10 ans plus tard (et donc bientôt 13 ans de Canada), mon avis n’a pas changé. Et c’est la même histoire avec Calgary niveau relations. En principe, on s’en fait beaucoup la première année puis plus grand chose. Je pense aussi qu’il y a plusieurs raisons à ça : 1) on se force vraiment à rencontrer du monde et 2) on ne serait sûrement jamais devenu ami avec ces personnes si le cadre avait été différent donc 3) on se perd de vue très facilement. Je me suis rendu compte qu’à vouloir forcer un peu le destin, ça ne mène pas à grand chose. Et en plus, j’en arrive à me demander si j’ai même envie d’avoir des relations profondes avec des gens car j’ai l’impression d’en avoir déjà même si je ne vois pas les gens souvent. (Des copains en France ou aux US) Pour tout vous dire, j’avais même décidé de rencontrer plusieurs familles Françaises en 2022 pour les enfants (parler français avec des petits et puis c’est cool de voir du monde en dehors de l’école) et honnêtement on est peu restés en contact avec les gens qu’on a rencontré. Je trouve en plus que comme beaucoup de Canadiens, quand on a des enfants, on a pas forcément envie de voir du monde tous les weekends. C’est pas mal de boulot en plus, surtout avec des enfants très jeunes et puis chacun vaque un peu à ses occupations aussi. Par contre j’ai vraiment eu l’impression de me lier beaucoup plus d’amitié à des Américains qu’à des Canadiens. Je suis en contact régulier avec des ex collègues devenus franchement des copains. Je pense qu’il y a une réelle différence entre les Américains et les Canadiens à ce niveau. Je les trouve juste beaucoup plus abordables. Les Canadiens sont quand même vachement froids ! Je me dis aussi souvent que c’est sûrement pour ça aussi que je bosse quasiment tout le temps avec des Américains (et aussi parce qu’ils ont plus de budget !) mais honnêtement, je sais pas, le courant passe beaucoup plus. J’ai même plusieurs fois rencontré des ex collègues aux US et on s’est fait des bouffes. Plusieurs années après (on parle de 5 ans et plus), je suis toujours en contact avec ! Et je me dis aussi souvent que vraiment, les USA, ça aurait sûrement très bien marché pour moi. Mais bon, je ne peux pas me plaindre non plus. J’ai un business qui marche très bien et globalement j’aime beaucoup ma vie à Calgary. (Si les hivers pouvaient ne plus exister, ça serait encore mieux…) Je suis toujours un peu partagée sur le sujet d’ailleurs. A la fois j’adore les États-Unis, je l’ai dit maintes et maintes fois mais je suis aussi bien installée ici. 13 ans quoi ! Et puis 2 enfants. Comme m’avait dit une professeure de fac « on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie ! » et elle avait bien raison.

Le Canada, un choix stratégique ?

Oui et non. J’avais envie d’aller travailler aux USA mais les visas sont bien trop compliqués à obtenir. La preuve, même en ayant un VIE de validé, je n’ai pas réussi à obtenir un visa J1 car ils sont soumis à des quotas. Et dire que j’ai travaillé pendant 3 ans comme une folle pour avoir le meilleur CV possible ! Certifications à la clé.

Ce n’est pas du temps perdu bien au contraire puisque j’adore le principe des certifications. J’apprends de nouvelles choses en permanence toute seule en lisant des livres ou en surfant sur la toile, du coup le principe d’obtenir un certificat prouvant qu’on connait un sujet est pour moi génial.

Je reste persuadée qu’il est plus facile de migrer vers les USA avec un CV canadien. La recherche d’emploi n’a RIEN A VOIR au Canada avec la France. Et si vous n’avez pas de références nord-américaines, c’est banane pour vos candidatures. Enfin, la plupart du temps.
Reste l’option la plus simple : l’expatriation. Mais encore faut-il travailler pour un grand groupe ce qui n’était pas du tout mon cas !

Le Canada a donc plus ou moins été un choix stratégique. Je dirais que c’est un accélérateur de carrière quand on revient en France car les Français pensent à tort que le Canada est aussi avancé que les Etats-Unis. Ca me fait bien rire. En fait sur beaucoup de points, le Canada est très en retard et bien plus en retard que la France qui s’en sort très bien par ailleurs !

Le travail au Canada

J’ai personnellement beaucoup aimé le fait d’avoir un bon travail et d’avoir aussi une belle vie personnelle à côté. Oubliez les soirées à bosser, ça n’arrive pas au Canada ou alors vous avez un TRES gros poste ou vous n’avez pas de pot !
J’ai travaillé dans 7 boites différentes en 3 ans quand même et je n’ai JAMAIS fini après 17 h. Je n’ai jamais commencé à travailler après 9 h non plus cela dit mais essayez de faire un 9 / 17 h à Paris… Humm humm.

La famille est très importante à Toronto et malgré ce que peuvent raconter les mauvaises langues, NON on ne bosse pas comme des dingos à Toronto. Et si c’est le cas, je me demande comment c’est ailleurs au Canada ???!!!
Il est très important de concilier vie perso et vie pro. Une super mentalité réservée à certains pays d’Europe et à l’Amérique du Nord. Dommage, la France n’en fait pas partie. (Un jour peut-être ?)

Chat-pottePar contre, je trouve qu’il ne faut pas trop espérer faire une super carrière à Toronto. Les gens ne semblent jamais très motivés. La famille prime sur tout le reste et rares sont les collègues dont les dents rayent le parquet. Enfin… Même les collègues qui ont un peu d’ambition, c’est très rare !

ambition-canadaJe n’irais pas jusqu’à dire que c’est démotivant mais il est clair que ça ne pousse pas à aller au delà de ses capacités hein ! On fait un peu du surplace et même les managers n’encouragent pas l’ambition débordante. C’est bien de rester où on est ou on peut aller voir ailleurs. L’avantage c’est que personne ne va vous faire la tête dans ce cas là (comme en France), on va vous féliciter.

C’est certainement pour ça que le Canada n’est pas très compétitif. (Il n’est même pas cité dans ce classement mais serait avant la France d’après d’autres études)

A mon sens, le Canada est un pays tranquille et parfait pour les gens qui veulent une vie au calme. Pour les ambitions, il vaut mieux passer son chemin ou ne rester que quelque temps… Une copine trouvait que travailler au Canada faisait office de « déformation professionnelle » rien que ça !

Le coût de la vie à Toronto

J’en ai déjà parlé en long, en large et en travers dans cet article. OUI Toronto est très chère. Et je crois que si on compare le coût de la vie en France avec celui de Toronto, on ne fait aucune économie au contraire.

Assurance voiture avec des prix exorbitants, loyers très chers même loin du centre-ville et surtout alimentation, loisirs et vêtements pas du tout compétitifs par rapport aux USA où tout est 30% moins cher qu’au Canada. Vous allez me dire que je parle souvent des USA mais parlez à un Canadien et vous verrez que 1) il part en vacances là-bas parce que c’est moins cher et 2) il fait son shopping là-bas parce que c’est vachement plus économique

assurance-voiture-tiers-canDifficile de trouver le Canada compétitif dans ces conditions. Le pays est tellement vaste et tellement peu peuplé que tout est surtaxé à commencer par l’alcool et les billets d’avion qui sont hors de prix ! Il sera plus économique de faire un Paris / NYC qu’un Toronto / NYC !!!! (Même un Paris / Montréal peut être moins cher qu’un Toronto / Montréal. Hallu totale)

Les relations avec les locaux et avec les Français

Point épineux car nous avons eu beaucoup de déceptions.

Inutile de vous parler des relations avec les Canadiens, nous avons simplement été en contact avec 1 couple qui n’a plus donné signe de vie quand ils ont eu un enfant et se sont installés en banlieue. De toute façon, nous n’avions pas grand chose à nous raconter. On s’était rencontrés à la salle de sport en même temps.

De manière générale, les Canadiens sont très frileux et ont déjà un cercle d’amis issu d’il y a 150 ans en arrière. Genre à l’école primaire, au lycée, à la fac. Bref, pas facile d’en côtoyer si vous n’êtes pas voisins / n’avez pas d’enfants ou autres. Et alors au travail, c’est encore une autre paire de manches. Il est quasi impossible d’entretenir une relation autre que collègue à collègue avec votre voisin de droite. Même après 10 ans, vous n’en saurez pas beaucoup plus sur sa vie. On sépare la vie pro et la vie perso. Deux univers, deux vies différentes ou presque.

Reste la solution la plus simple : côtoyer des Français.

De notre côté, on a été très bien entourés pendant 1 an. Le fait de débarquer au Canada fait rencontrer facilement du monde et surtout entre petits nouveaux, on veut s’entraider. Après 12 mois, c’est là où ça se gâte. Difficile de maintenir le contact finalement car beaucoup de gens rentrent ou décident d’évoluer de leur côté.

amis-canadaEn outre, nous nous sommes rendu compte qu’il était quasi impossible d’intégrer des cercles déjà établis de Français. J’étais par exemple assez proche d’une collègue française qui me parlait des goûters d’anniversaire de son fils où elle invitait tous ses copains mais ne m’a JAMAIS proposé de venir. Non, quand nous étions invités, ce n’était jamais avec leurs amis.

Je ne dis pas que c’est la règle, on a été invités par d’autres couples avec d’autres couples de français mais j’ai souvent remarqué que c’était le cas dans des cercles préétablis. On accepte difficilement de nouvelles personnes finalement.
Il est d’ailleurs admis que les Français ne s’entraident pas beaucoup à l’étranger contrairement à d’autres nationalités.

Du coup, on a décidé de ne plus faire beaucoup d’efforts et de ne maintenir le contact qu’avec les gens qui demandaient des nouvelles. J’imagine d’ailleurs que plusieurs « amis » ne savent pas que nous sommes rentrés en France.

Et si c’était à refaire ?

Oui je le referai ! Je me rends d’ailleurs compte qu’avant de partir en 2010, j’avais peu d’appréhensions. J’en avais 10 fois plus quand la question des Etats-Unis s’est posée et quand il a fallu rentrer en France.
Je n’avais vécu que chez mes parents à l’époque et j’avais 24 ans. Une envie folle de vivre en anglais et de me rapprocher des USA où je n’avais pas été depuis 1996 !

Par contre si je repars, j’aimerais le faire en tant qu’expatriée. Immigrer sans rien c’est bien mais sans expérience pro alors et sans carrière bien établie. Je trouve que c’est une perte de temps de tout redémarrer à zéro. Et je considère toujours autant que les gens qui viennent au Canada sans rien et qui ont tout revendu en France sont FOUS.

Et si vous vous posez la question…

pingouin-canada

L'auteur(e)

Arrivée au Canada en 2010 avec une RP en poche, Lisa a vécu 3 ans à Toronto et vit depuis 2014 à Calgary. Elle est devenue canadienne en 2015 juste avant la naissance de son fils, un petit franco-canadien. Elle est désormais freelance à plein temps et maman de deux enfants.

12 Commentaires

  • Flora
    2 février 2014 at 11:38 am

    Très intéressant ! Exactement ce que je ressens après un an et demi à Toronto, surtout la partie sur les relations ! J’ai eu l’impression de lire quelque chose que j’aurais pu écrire. C’est fou !

    Répondre
  • Lisa
    3 février 2014 at 3:41 pm

    @Flora: Merci ça me fait plaisir 🙂

    Répondre
  • Gaou
    4 février 2014 at 6:54 pm

    Je ne suis pas la depuis assez longtemps pour comparer avec ce que je vis mais la partie relation me rappelle un peu ce que j’ai vécu en France les premières années. Je me suis retrouvée avec des amis immigrants (Africains pour la plus part) car très dur de rentrer dans les cercles d’amis déjà bien en place! Pour les collègues Canadiens je suis d’accord avec toi supers distants pour la grande majorité! Moi il ne me disent même pas bonjour! C’est super déroutant, je dirais même que ca m’énerve! On te dit pas bonjour et on va te lancer un hey there, you speak french right quand on a besoin de toi pour faire le traducteur ambulant… . Bref Très sympa ton article 🙂

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  • Lisa
    5 février 2014 at 11:24 am

    @Gaou: Attention, je parle bien des relations avec les Français et non avec les Canadiens 🙂 Pour être honnête, on n’a même pas essayé avec les Canadiens… Ca me semblait très difficile en sachant que tu ne peux jamais lier d’amitiés au boulot ou très peu. (À la limite les plus friendly qui prennent des nouvelles sont les Québécois) J’ai encore des contacts assez réguliers avec un ex collègue ontarien, parti vivre à Victoria. Mais profil un peu différent, il a énormément voyagé et vécu à l’étranger. À noter que je n’ai JAMAIS réussi à le voir en dehors du boulot. Une fois, pour paraître sympa, j’imagine, il avait invité plusieurs personnes à venir découvrir sa nouvelle maison et quand j’ai répondu que je pouvais passer, je n’ai eu aucune nouvelle !!! Typique.

    Par contre, je n’ai jamais eu de collègues qui ne disaient pas bonjour. Ils me laissaient dej toute seule le midi mais ont toujours été friendly.

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  • Didier@Vancouver
    11 février 2014 at 2:05 am

    Salut Lisa,

    Avec ma petite récente en Colombie Britannique, je partage également les grandes lignes de tes impressions, bien que nous sommes venus au Canada avec des background et bagages de vie très différents.

    J’ai réussi à avoir des amis Canadiens à Vancouver : ils m’ont invité plusieurs fois chez eux…ce qui nous a lié c’est que le mari est dingue de Paris 🙂 mais ce n’est pas la même spontanéité que l’on a dans un pays latin ou en Afrique !

    Je confirme que le Canada est en retard technologiquement parlant sur les US et la France . Contrairement à ces 2 pays, le Canada reste selon moi un petit pays (en terme de population), et axe son économie sur l’exploitation de ses richesses naturelles ; tous les biens manufacturiers sont importés des US et de l’Asie, ce qui ne stimule pas la créativité et l’émergence de nouvelles entreprises pionnières.
    Cela n’a pas toujours été le cas car dans les années 90/2000, le Canada avait pas mal d’avance dans les réseaux télécom et internet.
    Vancouver est une ville que je trouve moderne, et je trouve aussi que les collectivités locales (mairie, école, bibliothèque) se sont beaucoup mieux appropriées toutes les technologies informatiques et internet que ce que j’ai pu voir à Paris en 2013.

    Autre point, le Canada reste par rapport aux US et la France un « petit  » pays également sur la scène diplomatique internationale, et cela procure un certain confort de vie à leurs habitants de ne pas être en première ligne comme le sont la France et les US (Afrique, Proche Orient, Etc….) …

    A bientôt !

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  • Didier@Vancouver
    11 février 2014 at 2:08 am

    Oups….avec ma petite expérience en Colombie Britannique…..

    Répondre
  • Lisa
    11 février 2014 at 5:36 am

    @Didier@Vancouver: Merci pour ton commentaire 🙂 Il faut surtout analyser tout ça après 1 à 2 ans ans sur place je trouve. Beaucoup de choses changent rapidement dont les amitiés ! Je n’espère pas que ça t’arrive bien sur mais c’est une réalité…

    Tout à fait d’accord avec toi pour le petit pays. Ce n’est évidemment pas quelque chose à dire aux Canadiens mais c’est vrai !!! Le désavantage c’est que les gens ne sont jamais hyper motivés comme je l’ai indiqué… Mais si on cherche une vie sympa et tranquille c’est parfait 🙂

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  • Didier@Vancouver
    11 février 2014 at 1:55 pm

    Hello Lisa,

    C’est un « petit pays » comme la Suisse ou la Belgique peuvent l’être par rapport à la France.. Le Canadien lucide sait que par rapport aux US, ils ne font pas vraiment le poids, mais l’avantage c’est que le reste du monde a une bonne perception du Canada.

    Mes amis Canadiens je les connais depuis……7 ans, à l’occasion de mon voyage de prospection à Vancouver. Je te dirai dans 2 ans si cette amitié rechange 🙂

    Le Canada peut offrir une vie plus apaisée et tranquille, pour l’urbain parigot que j’ai longtemps été……

    Avec l’âge et le fait de devenir parent, mes priorités et attentes ont changé, et je suis devenu blasé par le carriérisme (ça se dit ?) que la région parisienne m’offrait. A terme au Canada , je me donne les moyens pour me créer mon propre job.

    Célibataire et sans enfant, je serais peut être parti à Londres, Shanghai , New York ou resté à Paris qui sait ? 🙂

    A+++

    Répondre
  • aAmelie
    14 février 2014 at 4:45 pm

    Cela fais un peu plus d’un an que je suis le bloguste un petit mot pr vous dire que j’aime beaucoup vous lire et que je vous souhaite unexellent retour!ca dois faire du bien quand même de revoir la famille me concernant j’ai juste une petite expeerience de 3 mois a Montreal le printemps dernier jai adoree!je suisassistante sociale en france etj ai bosse avec des jeunes en difficultè mon. Prochain stop ce sera l’afrique j’espere .pleinde bonne choses a vous deux et auplaisir de lire la suiteLisa!

    Répondre
  • Lisa
    16 février 2014 at 4:33 pm

    @aAmelie: Merci beaucoup 🙂 Bon voyage à toi !

    Répondre
  • Carole@Toronto
    23 février 2014 at 10:59 pm

    « Oubliez les soirées à bosser, ça n’arrive pas au Canada ou alors vous avez un TRES gros poste ou vous n’avez pas de pot ! »
    Bon ben j’ai pas de pot alors… Quelle est la taille des boîtes dans lesquelles tu as bossé? Moi j’ai l’impression que dans les petites start-ups, agences web et marketing on ne compte pas ses heures au contraire. J’ai un record à 22h45, mais j’ai plusieurs de mes collègues qui sont déjà restés une grande partie de la nuit au bureau avant un pitch ou une grosse deadline.

    Répondre
  • Lisa
    24 février 2014 at 4:30 am

    @Carole@Toronto: Oui, c’est pour ça que le « vous n’avez pas de pot existe 🙂 ». Pour être sérieuse deux minutes, en 3 ans à Toronto, je n’ai quasiment pas connu de gens qui finissaient après 17 h. Ou alors ils étaient manager et terminaient à 18 h. Ce qui n’est pas excessif en soi bien que ça me paraisse énorme quand tu es au Canada… Surtout avec des pauses de 30 min pour déjeuner et en démarrant à 8 h 30…

    Pour ma part, j’ai bossé dans des boites entre 100 et 1000 personnes. Mais bon, à la fac par exemple, dans mon bureau nous étions 3 et tout le monde partait à max 17 h… La seule qui partait après 18 h commençait à 10 h ! Bon la fac comptait beaucoup d’employés mais on bossait en silo.
    J’ai aussi bossé pour un gros cabinet d’audit et pareil je finissais à 16 h 30. Ce qui m’étonnera toujours c’est la proportion qu’ont les canadiens (et les Français depuis longtemps au Canada) à dire qu’ils ont une tonne de trucs à faire mais partent à 16 h !

    Il est vrai que bosser en agence est différent bien que j’ai bossé dans 3 agences parisiennes et je faisais du 9 h 30 – 18 h 30 en gros. (J’ai fini deux fois à 21 h 30 et je trouvais ça archi abusé parce qu’en France, tu n’es quasi jamais payé en heure sup)

    Quand je suis arrivée au Canada, je ne voulais plus du tout bosser en agence de toute façon et aucune ne m’a contacté. Je n’ai donc bossé que pour des boites de taille moyenne voire des grosses boites.
    Je ne suis pas très fan des petites structures et déteste vraiment l’ambiance start-up :/

    J’espère que ton retour de Londres se passe bien en tout cas 🙂

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