S’il y a bien une chose qui me chagrine dans l’aventure canadienne, c’est l’éloignement avec la famille. Une donnée qu’on prend en compte avant de partir mais qui vous revient de plein fouet lorsque vous revenez justement.
Une amie m’a dit qu’il était moins difficile de dire aurevoir la seconde fois. Elle se réfère évidemment au moment où le futur immigrant part vivre dans son pays d’adoption. Un aurevoir qui me travaille toujours même après 14 mois de vie ici.
J’ai tendance à penser que la vie à l’étranger, loin de sa famille, est synonyme d’aurevoirs et d’adieux très fréquents. Finalement, on ne sait jamais si ça va marcher quand on part sans rien. On se dit qu’au pire, on reviendra dans son pays d’origine avec un léger goût amer. Revenir alors qu’on a voulu partir ? Quelle drôle d’idée.
Du coup on passe sa vie à voyager et à saluer les gens qu’on rencontre sans savoir si on les reverra. Quand on me demande quand je rentre, je dis toujours « On va voir ».
Ben oui, la France est à 6 200 km et j’ai 3 semaines de vacances. Difficile de planifier quoique ce soit avec ces données.
Alors quand je rentre, j’en profite mais j’ai toujours cette petite pensée qui me trotte dans la tête « Tu le sais, va falloir dire aurevoir ». Plus facile la seconde fois ? Je ne sais pas. Plus évident je dirais.
Quand nous sommes partis en 2010, nous ne savions pas où nous allions. Deux valises chacun, un appartement pour 2 semaines qui nous attendait. Voila, c’est tout.
Maintenant quand on retourne au Canada on a notre appartement, des amis, deux boulots en CDI. Vachement plus simple en fait.
Mais les aurevoirs, eux, ne le sont pas. Je ne sais jamais quand je vais revenir. C’est l’avantage d’avoir une carte de résident permanent qui ne me contraint pas à rester dans un pays pour une durée déterminée. Je suis donc libre d’aller et de travailler où je veux. Difficile alors de vouloir rentrer quand un travail vous attend et que la France ne semble pas être au meilleur de sa forme.
C’est donc toujours le coeur lourd que je repars vers ma nouvelle patrie, la famille, elle n’y est pas. Pourtant, une émission radio dans le taxi me conduisant à l’aéroport et qui parle de chômage en France semble me rappeler que non, je ne suis pas prête de revenir.
Ce sera donc des aurevoirs et des « On va voir » pendant encore plusieurs années.
28 Commentaires
Alain
1 janvier 2012 at 10:04 amMême si il y a des moments difficiles, je pense que tu as raison de rester au Canada. Je me suis longtemps posé cette question avant de décider de rentrer. Résultat : Il ne se passe pas un jour sans que je pense à repartir !
C’est dur à dire, mais la vie en France est vraiment trop normale, trop monotone une fois qu’on a goûté à l’expatriation. Et tu as la chance de vivre sur un continent absolument magnifique, alors profites en à fond ! Meilleurs voeux pour 2012, by the way!
Lisa
1 janvier 2012 at 11:19 am@Alain: La question est alors : vas-tu repartir ??
Meilleurs voeux aussi 🙂
Amandine
1 janvier 2012 at 11:43 amPour ma part , je pense que les premiers aurevoirs ne sont pas les plus difficiles , quand on part pour cette aventure , on est contents , exités …
Par contre je pense que quand on revient en France et que l’on doit repartir , les aurevoirs doivent être plus difficiles !
J’espère que vous avez passé de bonnes vacances !
Bonne année 😀
Lisa
1 janvier 2012 at 11:47 am@Amandine: Peut-être parce que tu sais que tu vas revenir. Votre aventure étant une réelle expatriation. Pour nous il s’agit bien d’une immigration 🙂 J’imagine que les aurevoirs sont alors différents car on sait qu’on revient sous 3 ans.
Je te dis ça pour en avoir discuté avec des copains expatriés. Je ne sais pas si c’est le cas pour vous 🙂
Bonne année aussi ma belle ! Plein de belles choses !
Alain
1 janvier 2012 at 11:28 am@Lisa: I sure will 🙂
Mais pas tout de suite tout de suite. Je donne encore un an ou deux à la France pour me faire changer d’avis. Mais pas plus… 😀
Laure
1 janvier 2012 at 3:03 pmIl y a réellement plus d’avenir là bas qu’en France… moi je n’envisage pas d’expatriation car je suis fonctionnaire en France et je ne suis pas la plus à plaindre. Mais finalement, il n’y a pas que le boulot qui ne va pas en France.. c’est bien plus général, et je me demande si je ne le regretterai pas dans quelques années. Je me suis sentie tellement en phase avec ce pays quand j’étais au Canada cet été, que je suis tombée sous le charme. Mon seul regret si je devais vivre là bas : le fromage est vraiment cher… quand on en trouve!!! Et quelques autres détails culinaires… que j’oublierais bien vite si j’avais des muffins Tim Hortons tous les matins!!!lol
Lisa
1 janvier 2012 at 3:30 pm@Laure: Aller au Canada en vacances ce n’est pas y vivre tous les jours 😉 Il y a d’ENORMES différences.
Thierry
1 janvier 2012 at 7:38 pmJe te comprends, ma chère Lisa…
Nous, cela fait 3 ans 1/2 que l’on est ici et l’on voit nos parents vieillir doucement… Je te dirais qu’ils ne nous manquent pas au jour le jour mais c’est évidemment compliqué de se voir souvent (ce que l’on aimerait). Maintenant, chacun le vit différemment, bien sûr.
Mais rentrer pour la famille est à mon avis une « mauvaise » raison, et ce malgré tout l’amour que j’ai pour mes parents ou pour ma famille proche.
Bonne année et bonne chance.
Lisa
1 janvier 2012 at 8:07 pm@Thierry: Totalement d’accord avec toi ! En fait je crois qu’il n’y a jamais de bonnes raisons pour rentrer. Sauf une super opportunité au niveau du boulot.
Vincent
2 janvier 2012 at 4:53 amTout d’abord, un peu de brosse à reluire : je tiens à féliciter Lisa pour la qualité du blog. J’en découvre un certain nombre ces derniers temps et c’est le seul que j’ai mis en favoris !
Pour revenir au sujet : mon amie et moi allons immigrer au Québec au mois de mai et ma famille s’est mis dans la tête que ce serait provisoire… ça les rassure de se dire que nous reviendrons d’ici quelques années en France. Et pour ne pas les attrister, nous répondons par « on va voir » ou « on verra sur place » etc… Je me retrouve complètement dans le message de Lisa, alors que nous ne sommes même pas encore partis !
Meilleurs voeux à tous !
Laurette
5 janvier 2012 at 12:37 pmBonjour Lisa,
J’ai vécu un an à Toronto et ai suivi ton blog de temps en temps, je suis de retour en France et je continue car c’est intéressant de suivre ton expérience, d’autant que ton blog est bien fait et surtout que tu es très régulière dans les publications.
Tout ça pour dire que je suis pour ma part de retour, et que je n’ai pas l’impression que ce soit vraiment plus difficile de trouver du boulot, du moment que l’on cherche un emploi qualifié. La crise c’est un grand mot qui veut dire pas mal de choses, mais il y a une grosse partie de spéculation. Les offres d’emploi sont toujours là, il faut bien des gens pour bosser, et personnellement je ne vois pas de différence avec ma dernière recherche d’emploi en 2005. Encore une fois ce doit être différent pour des emplois non qualifiés, ou des métiers d’artisanat dans des TPE par exemple.
Voilà et je voulais aussi dire que ça m’a fait bizarre de lire que la famille n’est pas une bonne raison pour rentrer, mais que le boulot l’est. Évidemment c’est très personnel, mais c’est justement ce que je n’ai pas aimé à Toronto, ya pas que le boulot dans la vie, la qualité de vie compte, enfin je trouve.
Voilà bonne continuation Lisa et au plaisir de te lire!
Lisa
5 janvier 2012 at 5:48 pm@Laurette: Oui j’imagine que tout dépend de ta branche d’activité. Il y a peu de temps, j’ai regardé par curiosité ce que les boites proposaient dans mon domaine. Des stages.
Ca ou un salaire annuel inférieur à quand je suis partie ! Alors que j’ai à présent plus d’expériences. Bref, c’était inutile de regarder plus loin.
Quand je suis revenue en France en décembre, j’ai vu des copains qui galéraient pas mal à toucher un bon salaire. Qu’ils soient jeune diplômés à bac + 5 ou déjà en activité depuis 2 / 3 ans. Bon, ils sont dans la même branche que moi. Marketing / Communication. LA branche où tu galères à mort quand c’est la crise. Ceci explique cela. Mais quand même.
Tu n’as pas aimé Toronto car tu trouvais la ville trop métro, boulot, dodo ? C’est drôle mais je trouve que justement les gens sont TRES orientés famille ici. Et à 16 h 30 pof y a plus personne dans les bureaux. Les réunions sont rarement programmées après 15 h et on ne te fait pas les gros yeux quand tu annonces que tu es enceinte.
Peut-être que dans d’autres villes canadiennes l’impression est encore plus forte ? En tout cas je trouve que c’est déjà le cas ici et j’en suis ravie !
Lisa
5 janvier 2012 at 5:50 pm@Vincent: Merci ça fait plaisir 🙂 Bonne immigration !
Laurette
6 janvier 2012 at 7:52 amQu’est-ce que tu appelles un bon salaire? Parce que c’est très subjectif, et selon où tu vis en France la fourchette peut varier (sur Paris, forcément..)Et oui c’est vrai que chercher du boulot en comm/marketing, avec 2/3 ans d’expérience au plus, en temps de crise ça pardonne pas ce sont les 1ers boulots qui sautent. Mais sinon honnêtement je pense qu’il y a un gros phénomène d’emballement, de la spéculation.
Ben en fait ce que je trouve bizarre à Toronto c’est que le boulot et le salaire c’est LE truc le plus important, tu organises ta vie autour, mais pourtant une fois qu’ils y sont au boulot c’est pas des acharnés et ce n’est pas efficace. Je préfère bosser plus quand je suis au boulot, et essayer d’optimiser ce que je fais, pour ensuite avoir de vraies vacances avec ma famille (parce qu’on est d’accord qu’avec 2 semaines de vacances, c’est pas étonnant qu’ils ne sachent même pas que la Lybie c’est un pays et ce qu’il s’y passe..ils vont rarement plus loin que Vegas, le Mexique ou la Jamaique)
C’est vrai ils partent plus tôt mais parce que la pause déjeuner est plus courte, et personnellement je pense que ce n’est pas super pour la productivité. Je me trompe peut-être. Pareil pour les vacances, tu décompresses jamais avec 2 semaines pour toute l’année.
Pour finir je pense également que la qualité de vie en France est incomparable selon que tu vives à Paris ou ailleurs.. mais c’est encore une fois très personnel!^^
Lisa
6 janvier 2012 at 10:12 am@Laurette: Je dirais que pour Paris, c’est environ 35 K par an. Attention je n’étais pas du tout payée ça quand j’ai quitté la France ! Heureusement que je vivais chez mes parents d’ailleurs sinon c’est une horreur pour se loger tellement la ville est chère.
Concernant les torontois et l’argent, ben je trouve normal que tout tourne autour de ça. C’est un peu le nerf de la guerre. Surtout que Toronto est une ville chère. De manière générale, je trouve que tu organises ta vie en fonction de ce que tu gagnes. Donc ça ne me pose aucun problème que les Nord Américains trouvent ça très important. Moi aussi.
Pour le reste, tu généralises. Il n’y a pas qu’à Toronto que les gens ne s’intéressent pas du tout au reste du monde. D’ailleurs beaucoup ne connaissent même pas leur région ! J’ai vu beaucoup de gens en Amérique du Nord qui ne s’intéressent pas du tout au reste du monde et qui sont bien chez eux dans leur maison.
Et pour la productivité, oui je suis archi d’accord. « It’s an understatement » comme ils disent.
C’est en fait le cas pour les USA aussi. Ils ont une manière différente de bosser. A la cool. Faut pas les pousser. Parfois c’est rageant parce qu’il faut finir un truc hyper important et tout le monde est déjà parti du bureau sans vraiment s’en soucier.
Mais bon, je trouve qu’il y a un fossé selon les entreprises. J’ai été dans des endroits où la glandouille était HALLUCINANTE, tu te faisais mal voir si tu bossais bien. Dans d’autres boites heureusement ça ne se passe pas comme ça 🙂 Mais oui la règle c’est de ne pas être très productif. Si je ne te dis pas de bêtises, j’en ai parlé dans un article avec un tableau comparatif des pays. Le Canada était loin du top 😉
Laurette
6 janvier 2012 at 10:36 amOn est d’accord alors sur un « bon salaire »! Bon après si j’ai bien compris tu commences ta vie professionnelle, en général et dans beaucoup de branches il faut être patient, je dirais qu’après 5/6 ans d’exp tu commences à être en position de négocier vraiment en fonction du poste.
Il y a bien sûr partout des gens qui ne s’intéressent pas à ce qui se passe en dehors de chez eux, mais franchement en Amérique du Nord il y en a beaucoup je trouve.. Personne ne regarde les informations, la culture c’est quand même le minimum, le maître mot c’est l’entertainment. Je te donne un exemple : de toute mon équipe à Toronto (15 personnes), il n’y en a pas une qui était au courant qu’il se passait quelque chose en Egypte, Tunisie, etc.. la Lybie je t’en parle même pas, ils ne savent pas que ça existe. C’est loin de chez eux d’accord, mais enfin de là à ne même pas être au courant. qu’il se passe quelque chose dans tous ces pays.. Autre exemple, ya pas un de mes collègues qui savait situer le Japon quand il y a eu le Tsunami! Je n’invente rien hein. Après c’est mon ressenti il est peut-être biaisé, mais beaucoup d’européens avec qui j’ai discuté au Canada/US ont le même que moi.
Après je suis d’accord avec toi sur les entreprises, il y a souvent un fossé et ce n’est qu’une tendance.
Laurette
6 janvier 2012 at 10:42 amAlain je n’ai jamais dit que ce n’était pas bien de gagner de l’argent, j’espère en gagner pas mal pour avoir une vie sympa, je suis ambitieuse, mais par contre je ne sacrifierai pas certaines choses pour l’argent. Par exemple dans mon domaine je pourrai avoir un meilleur poste à Paris, mais même avec un meilleur salaire je perdrais en qualité de vie. C’est personnel, je comprends qu’on ait un raisonnement différent, mais à Toronto j’avais l’impression que les gens s’étaient résignés, qu’on les avait convaincus que le plus important était leur salaire et peu importe la vie qu’ils ont.
Et franchement c’est être de mauvaise foi que de dire que la majorité des français partent en vacances 5 semaines au camping des flots bleus.. D’ailleurs en France les professionnels du Tourisme se plaignent du fait que les français ne partent pas en France car il est souvent moins cher de partir à l’étranger.
Alain
6 janvier 2012 at 10:34 am@Lisa et @Laurette : L’argent, c’est bien une spécificité française que d’avoir honte d’en gagner. Si tu en as, il ne faut surtout pas le dire, sinon on te montre du doigt, pas bien !
Et puis, on sait peut être où se trouve la Lybie mais on ne brille pas pour autant par notre tempérament de voyageurs. Perso, savoir que la majorité de mes compatriotes va utiliser ses 5 semaines de congés payés au camping des Flots Bleus, année après année pendant toute leur vie, ça me semble être un sacré gâchis… Il y a tellement de jolies choses à voir et à faire sur cette planète ! Ah mais oui, c’est vrai, il faut être riche pour voyager à l’étranger, j’oubliais ! LOL
Lisa
6 janvier 2012 at 2:14 pm@Alain: D’après une étude que j’ai trouvée, 75 % des français voyageaient en 2004 dont 7 sur 10 en France.
Mais bon ça ne veut pas dire grand chose car je n’ai pas de chiffres concernant les Nord Américains. Et il suffit de partir voir sa famille dans un autre état pour voyager par exemple. Donc concrètement les chiffres ne veulent pas dire grand chose 🙂
Et puis dans tous les cas, les deux économies et styles de vie sont très différents. Donc difficile de comparer.
Alain
6 janvier 2012 at 1:34 pmLaurette, j’ai dit « on », pas « tu ». En France, c’est mal vu de gagner de l’argent, point. Je n’ai rien dit de plus que ça. Demande à essayer de rouler dans une voiture qui coûte un peu d’argent et tu vas voir comment on va te regarder.
Quant aux professionnels du tourisme, si ils n’arrivent pas à gagner de l’argent en étant dans le pays le plus visité au monde (ben oui, c’est moins cher à l’étranger, donc tous les autres pays viennent chez nous, logique, hein !), ben c’est qu’ils sont quand même pas bien futés…
Après, si tu affirmes que les Français voyagent plus à l’étranger qu’en France, alors là je ne peux pas lutter, je n’ai même pas de contre argument tellement c’est énorme 😀
Laurette
7 janvier 2012 at 4:59 amAlain je pensais naïvement que ton intervention sur l’argent répondait aux commentaires de ce post 🙂 si ce n’est pas le cas désolée pour la méprise!
Ouhlà apparemment tu as du mal avec les affirmations, je n’ai jamais dit que TOUS les français voyageaient plus à l’étranger qu’en France, ni que les professionnels du tourisme se plaignaient de ne PAS gagner d’argent. Juste que les comportements changent et que c’est devenu largement accessible de partir à l’étranger (en même temps si c’est pour partir en Tunisie dans un hôtel et ne pas sortir de la piscine, est-ce qu’on peut appeler ça voyager:-))
Je pense que comme dit Lisa les styles de vie sont différents. Mais les comportements niveau voyages des français changent, et c’est tant mieux d’ailleurs.
Par exemple j’ai aussi vécu en Nouvelle-Zélande et en Australie, et je n’ai jamais vu un Canadien et très peu d’américains partis pour quelques mois, un an ou quelques années avec leur sac à dos sur les routes du monde. Des français pleins, des européens en général, des sud-américains. Je n’ai pas dit que TOUS les français partaient avec leur sac à dos hein, j’anticipe 🙂
raphaelle
9 janvier 2012 at 4:49 pmen 15 ans, la seule et unique fois où les au-revoir ont été difficiles ont été en janvier 2002… mon père avait un cancer, je savais que je ne le reverrai pas vivant… son regard a été bouleversant… j ai pleuré du Lyon Paris Sao Paulo…
les sales moments de l expatriation…
pour le reste… je suis bien d accord avec le fait qu ici la culture, il faut la choper au vol ! tout est fait pour l entertainment comme le dit Laurette… mon voisin chinois, quand il a vu mon pan de mur bibliothèque, il m a dit « moi les livres je jette quand je les aient lus… pourquoi garder des attrape-poussières »… tout est dit…
Sarah
10 janvier 2012 at 7:01 amBonjour Lisa & meilleurs voeux!
C’est un réel plaisir de lire ton blog surtout pour une future arrivante sur Toronto comme moi 😉 La famille va me manquer également mais étant déjà parti à l’étranger sur du long terme je sais d’avance à quoi m’attendre (Skype pour meilleur ami, quelle belle phrase 😉
Oh je me permets de rebondir sur ce post parce que tu dis avoir trouvé un appartement pour vos 15 premiers jours à Toronto, aurais-tu des adresses à me donner? J’arrive le 4 avril prochain en PVT dans un premier temps mais cette histoire de logement me fais un peu flipper ^^
Merci d’avance!!
Lisa
10 janvier 2012 at 6:45 pm@Sarah: Salut Sarah !
Non pas d’adresses mais j’avais parlé de ce sujet ici : https://frenchwithbenefits.fr/blog/j-72-locations-temporaires-au-canada/
Ca remonte un peu par contre… Tu peux aussi essayer airbnb.com
Un PVT ce n’est que 12 mois, ça va encore je trouve 😉 C’est le long terme qui est plus dur… Merci de me lire en tout cas et meilleurs voeux aussi !
Julien1402
17 janvier 2012 at 5:44 am@Alain: lol je te trouve ce commentaire tellement vrai !!! Une raison de plus qui me pousse à venir vous rejoindre à T.O. plus que 6 mois si tout va bien.
Caroline
23 janvier 2013 at 5:23 amBonjour à tous, et à Lisa surtout,
J’ai regardé juste cet article pour l’instant. Nous (mon conjoint, mon fils de 4 ans et moi) revenons de Québec (il y a 3 mois) où nous avons passé un an en PVT et je dois dire que j’ai le mal du Québec et de ses habitants! Perso, nous habitiions à Québec où tout est questions de famille! Ma famille et mes amis me manquaient mais depuis que je suis rentrée (ce qui n’a pas été une décision facile) ; j’ai l’impression que finalement ça ne me manquait plus tant que ça et puis, au quotidien, on ne vit qu’avec sa petite famille!…
Je suis d’accord avec le fait que la culture n’est pas la priorité mais franchement, ça les rend tellement moins arrogants, plus accessibles, et plus légers dans leur quotidien! Quand à la productivité, oui, on est les plus productifs au monde, mais à quel prix??!
Si on n’était que deux et que mon fils n’était pas autant attaché à ses grands-parents et cousin-cousines on repartirait tout de suite (bien que j’ai retrouvé un travail un mois après mon retour!)…mais on repartira peut-etre un jour quand meme!!
Bonne continuation à tous!
Caroline
barrois
4 juillet 2013 at 12:31 pmSalut,
Déterrage de topique mais, dans 3 semaines nous partons vivre en Californie. Nous c’est ma conjointe, notre fille et moi. Nous avons quitté la mère de ma compagne ce soir. Et c’est super dur, je ne m’attendais pas à un tel choc émotionnel. Ni remord ni regret, mais une profonde tristesse, juste envie de pleurer ; cela ne m’est pas arrivé depuis au moins une dizaine d’années. Pas de regret de partir mais ‘tain qu’est ce que c’est dur
Lisa
4 juillet 2013 at 12:41 pm@barrois: Oui très difficile ! Nous, nous quittions carrément le nid familial et n’avions jamais vécu seuls ! La première année est difficile, surtout dans un nouveau pays. Et après ça, on sait tout de suite si l’expatriation est faite pour nous ou pas. Vous verrez bien 🙂
Bon courage en Californie ! C’est un peu le rêve de plein de gens 😉