Acheter son pass métro avec la TTC

Bon juste mon coup de gueule du 1er mars concernant l’achat de mon pass métro.

Il faut savoir que même si Toronto est la plus grande ville du Canada, personne n’a encore pensé à mettre en place des machines à cartes bleues dans leurs stations de métro. Ni de machine style pass Navigo comme on en a à Paris. (Encore qu’en 2011, chouette, on en trouve dans quelques stations)
Sauf que, pas dans la mienne évidemment.

L’avantage (Le seul je dirais du métro Torontois), c’est qu’on peut acheter son pass bien avant chaque 1er du mois. Oui, une bizarrerie Torontoise certainement.
Donc hier, 28 février, je vais d’abord à une première station de métro qui dispose des fameuses machines pour acheter directement son pass en payant par carte bleue. (A la pointe de la technologie, n’est-ce pas ?)
Il y a une queue de 10 personnes et seulement deux machines. Un exploit pour une ville qui compte d’habitude une machine par station.
Bon, tant pis, j’irais donc à la station la plus proche de chez moi disposant aussi d’une machine. (2 stations, hyper pratique)

J’arrive à la station en question, je vois que de loin la machine clignote en rouge. Ouch, je le sens pas. « Hors service » qu’elle me dit. Évidemment. J’imagine qu’elle a déjà vendu tous ses pass pour la journée et du coup ben… c’est hors service.
Ne me reste donc plus qu’à retirer de l’argent. 140 $ car le pass est à 121$. Et puis de toute façon au Canada, t’as que des billets de 20 !

Le lendemain, je me pointe à ma station de métro et demande mon pass métro en tendant mes jolis 140$. « Zavez pas 1 $ ? » qu’il me dit le vendeur. « Ben si tiens, quelle question, c’est pour ça que je t’en tends 140, j’adore faire simple moi »

« Z’ai pas de monnaie mais je suis bon prince, je vous fais pas payer votre passage ». Tu m’étonnes que tu me le fais pas payer, tfaçons t’as pas de monnaie !

Bref, arrivant à la station de mon boulot, je demande à la vendeuse de journaux du coin si elle peut me faire du change. Elle accepte gentiment. Je ressors de la station, réussi enfin à payer mon pass (J’ai cru qu’ils allaient me dire qu’ils en avaient plus, car ça arrive trèèèèèès souvent) et m’engouffre de nouveau dans la station pour prendre mon streetcar.

Tu parles d’une ville !