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Boulot

[Boulot] Travailler au sein d’une équipe au Canada

Mis à jour le 17 février 2018

Je crois que Mister vous avait déjà parlé de team building il y a longtemps.

Le concept est très anglophone et permet de solidifier les liens entre le manager et son équipe ou encore les membres de l’équipe entre eux.

Ce team building peut être mené et mis en place par le manager ou un directeur ou bien par une personne extérieure. (Un consultant en gros)

Ce n’est d’ailleurs pas forcément un séminaire à suivre à chaque fois (bonjour le cauchemar !) Il peut aussi s’agir d’un déjeuner, d’une activité extérieure, prendre un café etc. En gros, tout ce qui peut rapprocher les gens !

Les boites aiment souvent organiser des séminaires au moins une fois par an histoire d’expliquer aux employés où ils veulent aller et comment les équipes peuvent collaborer afin d’y parvenir. Parfois ça dure 1h, parfois vous êtes partis pour la journée (et là, c’est le bad !).

Bien qu’il s’agisse d’un temps de partage, il n’est pas question de passer son temps à se plaindre ou à « throw your colleague under the bus » (rabaisser ses collègues).
LA pratique à éviter absolument. Il faut donc être honnête sans trop jouer le jeu du parfait petit employé canadien même si évidemment, il y a des limites !

Etant donné que je bosse dans le public depuis 3,5 ans maintenant, les véritables sessions de team building sont rares parce que c’est bien connu, la plupart des gens à la tête des départements sont des profs et qu’ils n’en ont rien à cirer de ces trucs beaucoup trop concrets !

Du coup, il y a une sorte de déjeuner organisé par le département une fois l’an (à Noel) où on passe 2 plombes à ne récompenser que des profs, en fait quasiment tous les profs, tous les ans, histoire de ne pas se les mettre à dos. Alors quand vous n’êtes pas prof, forcément, le team building est un peu gâché ! Mais bref.

Il y a aussi des déjeuners organisés par ma chef (qui est adorable par ailleurs et tente vraiment de rapprocher l’équipe) plusieurs fois par an et une activité avec une autre équipe juste avant Noel qui fait tellement chier ma chef qu’elle essaye d’expédier le tout en 1h30 à peine. Il y a deux ans, elle a même refuser d’aller boire un café avec l’autre équipe comme ça on a pu finir plus tôt ! (Oui ma chef a un sacré caractère) L’an dernier, c’était un peu moins évident, on était bloqués avec l’autre équipe dans une réunion de 2 plombes. (Pendant laquelle elle a dû bien s’emmerder ! Encore qu’il y avait des snacks…)

Depuis que notre équipe s’est agrandie et a pu se débarrasser de mon ancienne collègue complètement givrée (elle est partie d’elle-même !), ma chef a décidé de mettre en place de vrais team buildings. En général on rencontre une RH qui fait un séminaire pendant 3 h sur comment bosser ensemble. Vu qu’on est que 5, on peut facilement interagir avec tous les membres de l’équipe.

La raison principale de ce team building un peu fait à la dernière minute était en fait pour permettre à deux de mes collègues de comprendre leurs différences pour bien travailler ensemble. Une raison BS (bullshit) énorme, tout le monde le sait, je vous rassure, juste pour montrer que ma chef fait son boulot. Parce qu’en vrai, une de ces deux nanas auraient dû être virée depuis des années. Donc histoire de montrer que « bon j’avoue, j’aurais dû la virer mais je ne l’ai pas fait, faisons un team building et apprenons à tous vivre ensemble dans la joie et la bonne humeur ! ». Je ne suis franchement pas loin de la vérité.

Les comportements typiques

Les teams buildings, soyons honnête, les gens aiment quand même très rarement cet exercice. Je me souviens d’une collègue qui considérait même que c’était une véritable corvée d’aller à des dejs tous ensemble ! (Si, si, je vous assure ! Bon, elle pleurait dans sa voiture tous les matins avant de venir bosser donc… pas le meilleur exemple, on est d’accord !) Et elle n’était pas la seule ! Plusieurs personnes ont horreur de ça. Je me rappelle donc avoir été l’une des seules à être super enjouée à aller enfin déjeuner avec toute l’équipe (oui mon équipe était ultra dépressive. Quand j’y repense quand même…)

Mon équipe actuelle est plutôt cool et les gens plutôt enjoués. Clairement, ils ne sont pas fans des team buildings (honnêtement, je ne suis pas mega fan de rester 3 plombes dans une salle de réunion mais enfin bon.) mais comme on est au Canada, il faut bien faire un effort !

Le collègue qui dort à moitié

Assez typique, il n’y en a qu’un en général par équipe mais c’est la personne qui va s’endormir à moitié au bout de quelques minutes tellement il s’en tape du team building. D’un côté, parfois ce n’est pas très évident de suivre… Un de mes collègues fait ça et l’assume totalement ! Ou alors il reste totalement déconnecté tout le long, style il dort les yeux grand ouverts.

Le collègue qui pense être une bénédiction pour l’équipe

Je ne vous fais pas un dessin, c’est forcément LE collègue qui aurait dû être viré depuis des plombes et qui est totalement à côté de ses pompes. J’ai ce spécimen dans mon équipe et en plus, je partage un bureau avec elle… Tellement dans les choux que même la manager et la RH ont fait les yeux ronds quand elle nous a sorti que c’était elle qui trouvait des solutions à tous les problèmes. (LA nana la plus négative au monde qui se PLAINT en permanence. La blague)

Littéralement ma tête au fil du temps passé dans le même bureau avec elle depuis 1 an maintenant… Actuellement ma santé mentale est représentée par le dernier dessin… En passant, le livre dont est issu cette page est absolument génial ! « carnets de thèse » qui se passe à l’université. Un univers que je connais très bien 😉

La collègue qui veut faire genre elle est super impliquée

Il y en a toujours une… elle en fait des caisses mais comme elle est sympa ça passe. Si elle n’est pas sympa, ça a tendance à irriter tout le monde par contre…

La collègue qui tente de participer un minimum

Moi en gros ! Et je n’ai même plus à faire d’efforts surhumains désormais. Oui parce que avant, enfin au début de mon aventure canadienne, j’avais juste tendance à sourire (un grand truc pour faire genre on écoute) sans ne rien dire pendant 3 h. Maintenant je me surprends à participer de bon coeur. Si, si, c’est dire comme je suis bien intégrée !

La collègue qui participe 10x trop

Et t’as envie de lui dire SHUT UP. Il y en a toujours. Je vous rassure, j’en suis quand même pas là ! Imaginez si ça m’arrive, quelle horreur !!!

Le collègue qui pose des questions complètement connes

Une plaie. Juste une plaie. Y en a toujours au moins un ! Les questions sont tellement bêtes que t’as envie de quitter la pièce sur-le-champ ou de lui dire SHUT UP.

Le collègue qui s’en bat les steaks

Mon préféré ! Il assume totalement d’en avoir rien à faire et le clame haut et fort à la suite de la réunion ! Mon héros.

Les différentes personnalités

Je suis toujours sur les fesses de voir l’honnêteté de certains durant des team buildings. Cette année, nous en avons fait un test qui permet aussi d’analyser sa personnalité et d’en gros voir, comment mieux travailler avec ses collègues. Les nord-américains raffolent de ces tests (vous pouvez en faire un ici) où on répond à tout un tas de questions et le logiciel analyse ensuite vos réponses puis vous pond un rapport très détaillé et en adéquation avec votre personnalité.
Dans mon équipe, nous sommes 3 personnes sur 5 à avoir une personnalité similaire donc il est plutôt simple de bosser ensemble. Une quatrième personne a une personnalité un peu plus Type-A mais s’adapte super bien aux autres personnalités et puis il y a ma collègue… dont je vous ai parlé plus haut. En gros, personne ne s’entend avec elle mais tout le monde fait des efforts pour ne pas que ça clash… sauf elle bien sûr ! Et véridique, sur son rapport, il y a quand même indiqué qu’elle déteste par-dessus tout les gens positifs et enjoués… ce qui est à l’opposé de mon rapport qui me décrit comme étant quelqu’un d’extrêmement positif et cherchant toujours à garder une bonne ambiance. Autant vous dire qu’avec ma collègue, ce n’est pas tous les jours évident ! (Bien qu’elle m’ADORE… mais littéralement… j’aimerais pouvoir en dire autant…)

Pour en revenir à l’honnêteté des gens durant ce type d’exercice, à un moment donné, il fallait sortir des phrases de son rapport qui indiquaient ce que nous n’aimions pas. Une nana d’une autre équipe a quand même dit qu’elle détestait par-dessus tout qu’on lui pose des questions personnelles et une autre a dit qu’elle était très mauvaise au « small talk » qui veut en gros dire conversation futile, du quotidien. Une de ses collègues a alors répondu qu’en effet, elle ne devrait même pas essayer de prendre des nouvelles des gens parce qu’elle est vraiment nulle à ça ! J’étais un peu sur le cul j’avoue… je ne me serai jamais permise 1) de balancer des trucs aussi perso, qui font que bon, tu passes un peu pour le weirdo de service et 2) balancer que oui, tu pues la merde à cet exercice !!! Il faut dire que ma personnalité, ne s’y prête de toute façon pas !

Et vous, comment se passent vos sessions de team building ?

L'auteur(e)

Arrivée au Canada en 2010 avec une RP en poche, Lisa a vécu 3 ans à Toronto et vit depuis 2014 à Calgary. Elle est devenue canadienne en 2015 juste avant la naissance de son fils, un petit franco-canadien. Elle est désormais freelance à plein temps et maman de deux enfants.

8 Commentaires

  • Ehouarn Perret
    18 février 2018 at 8:11 am

    Je trouve ce type (meeting room) en particulier très inutile. J’ai déjà eu des déjeuners ou des événements sportifs et c’était cool après dans les faits ça ne rapproche pas forcement les gens mais au moins c’est sympa.

    Je trouve marrant qu’ils aient été directs à force de faker au bout d’un moment ça doit forcément démanger.

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    • Lisa
      18 février 2018 at 8:21 am

      En fait les gens ne font pas semblant s’ils se connaissent bien. Mais du coup c’est toujours un peu étonnant sur le coup ! Aussi il faut que les gens te connaissent bien sinon ils ne diront pas ce qu’ils pensent. Je préfère ça à l’ambiance wtf en France ! On apprend aussi très bien à lire les gens après plusieurs années. Du moins c’est mon cas.

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      • Ehouarn Perret
        21 février 2018 at 5:39 pm

        Dans mon cas ça m’a rendu parano, je prends tous les sourires comme étant sarcastiques (d’un coté certains comportements font que t’as pas l’impression que les gens soient super honnêtes).

        Cela même quand quelqu’un devient « proche » et commence à me faire des confessions je trouve cela encore plus suspect.

        Mon dernier job je ne sais pas si c’était du pipeau ou pas mais mon supérieur me disait qu’il allait peut-être démissionner, qu’il passait des entretiens l’été dernier et qu’il avait été tej…, qu’il se sentait bloqué au sein de la boite, etc. Mais pour je ne sais quel raison venant d’un local j’ai le réflexe que c’est systématiquement hypocrite (d’un coté cette même personne était du genre à un peu bitcher derrière les autres).

        D’ailleurs en y repensant la boite d’avant un autre local m’avait sorti la même chose… et un an après il y était toujours même si sur linkedin il se plaint.

        Je ne veux pas les juger en disant que ça ment systématiquement mais c’est mon impression.

        En France je n’ai pas eu tout ce que les gens décrivent, c’était des rapports cordiaux parfois ça aller sur leur vie privée mais voila sans plus. Ça m’est arrivé de rester tard le soir (en arrivant tard le matin) car comme ça il y avait moins de monde à la salle de sport juste à coté. En arrivant à 9am il était pas rare de partir a 5 / 6pm. Après je suis dev logiciel donc je ne sais pas si pour les jobs plus « traditionnels » il y a des pratiques un peu rétrogrades en France.

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        • Lisa
          21 février 2018 at 8:55 pm

          Non rien de suspect franchement, ça fonctionne comme ça ici. Tu as beaucoup de gens qui vont te dire qu’ils veulent démissionner et vont mettre des plombes à le faire. Tu aurais le même cas de figure en France. Généralement ceux qui en parlent ne partent… jamais ! (Parce que leur CV est souvent pourri mais ils aiment bien dire tout haut qu’ils vont partir) J’ai eu le cas comme ça d’une nana qui disait à qui veut l’entendre qu’elle allait partir, même à ses boss et tout. Evidemment elle a jamais rien trouvé d’autre et 9 ans après elle est toujours dans la même boite ! (Je déconne même pas)

          Sur Paris, les horaires classiques c’est 9h30 / 18h30. C’est 40 h/semaine en gros sauf que t’es payé pour 35. La pause dej c’est 1 h environ mais certains peuvent prendre plus mais bon après ça se voit par contre… Donc en général les gens prennent 1 h. Par contre le côté 30 min Canadien n’existe pas ni manger à son bureau, enfin je l’ai vu TRES peu. C’est super mal vu.

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  • Ehouarn Perret
    22 février 2018 at 4:08 pm

    Ah je dois être l’exception :p

    Quand je dis que je vais partir c’est que j’ai déjà posé mon préavis: 2 semaines (Canada) / 3 mois (France), j’aime faire en sorte qu’il y a un transfert de connaissance pour pas que les autres en ch****.

    Je ne compte pas vraiment mes heures pour être honnête, j’ai toujours penser qu’au niveau cadre c’était osef les heures… (donc souvent 40 moyenne) donc je ne connais que les deadlines. Ici je vois que les gens font attention aux heures… en discutant lors de mon départ je comprenais pas pourquoi il y avait des pratiques de développement logiciel qui étaient jamais faites (moi je prenais sur moi le soir en restant une ou deux ou en le faisant chez moi), réponse: « on n’est pas payé pour faire ça, ça ne rentre pas dans nos heures ».

    J’hésite entre manque de conscience professionnel de faire les choses bien et mentalité de fonctionnaire (on m’a souvent dit [que depuis le Canada] que j’étais trop sérieux). Quand on fait souvent semblant d’être sous l’eau ou de passer des coups de fils persos sur la journée ça n’aide pas non plus mais bizarrement j’avais l’impression que ça par contre ça faisait partie des heures de travail…

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    • Lisa
      22 février 2018 at 4:28 pm

      Ah oui alors le côté je suis super occupé mais je fais rien oui c’est 200% nord américain. J’en ai parlé dans plusieurs articles d’ailleurs.

      Par contre et même si c’est TRÈS largement la norme, j’ai aussi eu des collègues super honnêtes qui disaient ne rien foutre. Genre à jouer à la dame de pique sur leur PC. (véridique et c’était un directeur). J’ai aussi eu le cas de deux directrices qui regardaient la télé tranquilles.

      Par contre la règle d’or est de toujours dire que tes occupé dans tous les cas sinon c’est très suspect. Ça veut dire que le job a été super mal calibre et tu t’approches de la porte. Donc clairement, à part avoir une relation super proche avec ton manager, ne dis jamais que t’as rien à faire.

      Concernant les horaires de travail et le dévouement, il faut savoir que l’Amérique du Nord n’a absolument rien à voir avec la France où tu ne peux pas aller chercher tes enfants à l’école ou à la garderie et où tu dois te taper des horaires à rallonge quand t’es manager et donc être chez toi à 21 h (Paris, du moins). On ne peut pas blâmer les gens qui n’ont pas envie d’en faire plus, c’est un choix et surtout la famille prime sur tout ici (ce qui est normal) donc je trouve ça vraiment bien que les horaires permettent d’avoir une vie de famille sans pour autant être rivé sur une deadline. Ici, les deadlines dépendent vraiment des boites.

      Concernant le « ça ne rentre pas dans ma fiche de poste », oui tu auras ça énormément de fois. Pourquoi ?

      1) Les gens sont ultra peu productifs ici donc si tu leur ajoutes des tâches en plus, oublie
      2) Les gens stressent super vite et sont capables de se foutre en arrêt maladie avec des tâches en plus
      3) Faut te payer plus si tu fais plus. Les RH sont très à cheval là-dessus donc il te faut l’aval de ton manager. Pour avoir tenté de faire modifier ma fiche de poste et ajouter des tâches, ça n’a JAMAIS été validé parce que ça voulait dire un autre titre de poste (Manager) et donc plus de thunes à filer = oublie
      4) Toute heure sup est payée, il n’est pas conseillé d’en faire, sauf si on te le demande. Et ça pue beaucoup si tu bosses de chez toi alors que t’es pas censé le faire. Pour tout un tas de raison.

      Si tu es au Canada depuis moins de 3 ans, je dirais que tes a priori sont logiques. Après plusieurs années, soit t’es en accord avec ça soit tu l’es pas et ça devient très compliqué.

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  • Ehouarn Perret
    23 février 2018 at 12:49 pm

    Merci pour les précisions, ça aide un peu pour comprendre. J’ai l’impression qu’en plus d’être contre productif c’est un peu contre la prise d’initiatives. Je ne pensais pas que c’était aussi « baby-sitté », je peux comprendre les impératifs familiaux et ça c’est cool pour les gens qui ont une famille et tout.

    Ça va faire un peu plus d’un an que je suis ici mais je commence à comprendre le système (ça me prend plus de temps que prévu à assimiler les us et coutumes au travail et beaucoup de choses ont du mal à passer [pourtant ayant bossé dans 3 pays différents avant et étant de nature bosseur je m’attendais à être plus « flexible » mais je pense que c’est mon set de valeurs qui ne colle pas des masses à la culture locale]).

    Le seul hic et c’est un peu dommage c’est qu’en voulant faire bien, améliorer les choses (et le faire !) tu passes moins bien que le mec lambda qui glande rien et qui se la pète en étant busy (même quand tu aides ce dernier à faire son job, ça aussi c’est un truc avec lequel j’ai vraiment du mal, s’approprier l’aide des autres mais c’est sûrement quelques cas isolés [j’espère mais je dois être un grand naïf]). Ça me laisse l’impression que le / la job est juste pour le paycheck et que donc la personne qui pourrait aimer son taff (ça arrive et pas pour faire semblant) se retrouve un peu pénalisé.

    Je vais sûrement prendre un job en startup pour tenter une dernière expérience ici ça fittera peut-être plus ma mentalité [je pense que quand la survie de la boite dépend de ton travail les gens doivent sûrement être plus productifs].

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    • Lisa
      23 février 2018 at 12:55 pm

      Oui ça dépend, pour avoir fait plusieurs startups c’est souvent un peu n’importe nawak, et très souvent les startups emploient à mort dès qu’ils ont ‘des financements et levées de fond et du coup tu te retrouves à pas faire grand chose et à jarter super vite quand les fonds sont épuisés. C’est tres souvent ultra mal organisé… moi j’aime pas du tout perso. En tant que free-lance par contre c’est cool. Plein temps non c’est clair.

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