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Expérience / Vie pratique

La recherche d’emploi au Canada (2ème partie)

Mis à jour le 19 septembre 2023

Lors de mon dernier article, nous en étions restés à la recherche d’emploi via les agences de placement. Méthode très laborieuse mais qui finit par porter ses fruits… Si si !

Démarrer par le bas, dans un call center à Toronto !

Finalement au mois de décembre, j’ai obtenu très rapidement un poste dans un call center via une agence. C’est d’abord Le collège Boréal qui m’a contacté pour m’indiquer que l’agence Drake recherchait des bilingues pour un poste à Markham. (Banlieue nord de Toronto)
1 semaine est passé avant que la fameuse agence ne me contacte suite à l’envoi de mon CV.
Et puis après tout a été très vite. Dès que je les ai rencontrés, j’ai obtenu pour le lendemain un rendez-vous avec le call center. (Centre d’appels) On m’a ensuite confirmé mon embauche le lendemain matin.

Donc après un mois et demi de recherches, j’ai obtenu mon premier poste.

2 jours après l’obtention de ce poste, une autre agence m’appelle (que j’ai rencontré 2 semaines avant) pour me dire qu’un call center est intéressé par ma candidature. Le lendemain le call center me contacte et le soir-même, j’obtiens le boulot.

Deux boulots en une semaine !

Je ne crois pas qu’il y ait une raison à ça, étant donné que je n’avais pas modifié mon CV initial. Je vous conseille simplement de ne pas indiquer tous vos diplômes et ne mentionner que des petites expériences de ventes ou autres sur votre CV. Ca marche davantage comme ça sinon ils vont penser que vous allez les quitter rapidement.

Bref, tout ça c’était donc pour le boulot qui vous permet de manger.

Chercher et trouver un emploi dans sa branche à Toronto

Parallèlement à ça, j’ai dû passer une dizaine d’entretiens dans ma branche durant le mois de décembre. Je n’ai pas particulièrement modifié mon CV mais j’ai juste résumé des points importants dans une case que j’appelle « Profile ». (Profil)
Ici il faut simplement dire ce que vous savez faire. Par exemple j’ai mis « * 2 years marketing and communication experience » ou « * Very comfortable using social media. »
Après ça, il vous suffit de passer à la case « work experience. »
En général, les recruteurs voient donc ce qui les intéressent dès le début.
Bon j’attribue aussi le succès de mon CV à la période qui était plus propice pour les embauches (janvier 2011).

Mi-décembre, on m’a proposé deux postes. Le premier était pour un site de médias et le second pour une Université Torontoise.
Dans les deux cas, j’ai eu à passer 2 entretiens et un test de personnalité pour le site de médias.
Bizarrement l’Université ne m’a jamais demandé aucune référence alors que même pour mes call centers, il m’en fallait. Ne sous-estimez donc pas cette étape même si en pratique, pour des petits boulots ils ne vont pas vraiment vérifier !

Sinon je tiens aussi à vous préciser que j’ai eu une réponse pour le fameux poste pour lequel un manager ne m’avait jamais recontactée. Bref en fait c’était positif mais apparemment il n’avait jamais eu mon texto… Mouais… Il m’a dit ça 2 ou 3 semaines plus tard quand il m’a croisée à la salle de sport…
D’ailleurs, contrairement à ce que je disais la dernière fois, dès lors qu’on vous dit que vous êtes embauché, même sans contrat signé, c’est que c’est bon !
Il m’a fallu un certain temps pour le comprendre mais bon…

L'auteur(e)

Arrivée au Canada en 2010 avec une RP en poche, Lisa a vécu 3 ans à Toronto et vit depuis 2014 à Calgary. Elle est devenue canadienne en 2015 juste avant la naissance de son fils, un petit franco-canadien. Elle est désormais freelance à plein temps et maman de deux enfants.

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