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Vie pratique

Pourquoi immigrer au Canada ?

Mis à jour le 6 avril 2023
Pourquoi immigrer au Canada

Avant propos : il est à noter que j’ai pour la première fois écrit cet article en 2015. 8 ans après, suis-je toujours d’accord avec ce que j’ai écrit ? Eh bien… oui !
*******
J’ai reçu il y a quelque temps l’email d’un lecteur du blog me disant qu’il voulait lui aussi tenter sa chance au Canada. Je lui ai alors demandé de m’exposer son projet plus en détail et surtout de m’indiquer dans quelles branches lui et sa femme travaillent.
Il m’a aussi demandé si j’étais toujours d’accord avec l’article L’immigration au Canada est-elle une bonne idée écrit en 2011.

Article mis à jour le 6/4/2023

Les raisons des Français d’immigrer au Canada

+ de 10 années passées au Canada et je réalise que Calgary est une ville qui attire beaucoup. Pour la qualité de vie peut-être ? Difficile à dire car je trouve toujours autant qu’il s’agit d’une ville complètement morte quand on vient d’une grande ville de France ou même d’une ville comme Toronto. Certes, depuis 2020, il est plus facile de travailler de chez soi et pas mal d’entreprises vous autorisent à être basé en Alberta. Le coût de la vie est aussi bien moins inférieur en Alberta qu’en British Columbia ou qu’en Ontario mais le temps est très pesant ici (l’hiver ne s’arrête jamais !)

Les raisons d’immigrer des Français (parfois je reçois des questions de nos amis Belges mais c’est assez rare) sont généralement similaires d’un email à un autre.

    • Morosité ambiante de la France (Je n’ose même pas imaginer en 2023 !)
    • Envie d’obtenir un meilleur travail
    • Envie d’aller voir ailleurs tout simplement (surtout depuis 2020)
    • Parce que le Canada c’est juste trop cool, ben oué je l’ai vu à la télé et entendu à la radio ! (souvent…)
    • Ton blog nous a donné envie de partir (des lecteurs très gentils 🙂 )
    • Une meilleure vie pour ses enfants (ça j’ai toujours un peu de mal à comprendre pourquoi les enfants éloignés de leur famille seraient vachement mieux à 8000 bornes mais bon. Et puis bon, on vit en France et pas dans un pays en guerre)
    • Une vie plus cool (Ca oui, je peux le comprendre par contre !)
    • Une vie à l’américaine
    • Envie d’une nouvelle expatriation (certains lecteurs ayant déjà vécu à l’étranger)
    • Parce que les Canadiens y sont trop gentils !! (Ouais !!)
    • On paye trop d’impôts et y en a marre de Macron ! (Bon ça c’est quelque chose qui revient BEAUCOUP sur les forums)
    • Parce que la France c’est de la merde et puis c’est tout (Jamais dit comme ça mais sous entendu à chaque fois ou presque)

Pourquoi immigrer au Canada ?

Les raisons évoquées ci-dessus sont généralement valables dans une moindre mesure. Quitter la France à cause des impôts, je peux évidemment comprendre mais il faut aussi savoir où on va mettre les pieds. Finies les 5 semaines de vacances et les RTT, aux oubliettes les crèches pas chères et l’excellent système de santé. Enfin, les mutuelles peuvent se révéler très chères et ne couvrent généralement pas aussi bien qu’une mutuelle entreprise en France. Il faut parfois avoir recours à une mutuelle privée pour se faire rembourser les frais hallucinants de dentiste !

Petite anecdote à ce sujet :

Je suis en contact avec une personne rencontrée en France en 2010 (quelques mois avant notre départ), la cinquantaine, une famille, un job d’ingénieur bien payé. Lui et sa famille vont au Québec chaque année car ils adorent. Ils connaissent donc a priori très bien la province.

En 2010, il m’a annoncé vouloir partir en 2015 avec ses enfants. Il aura mis assez d’argent de côté et ne sera plus obligé de travailler.

Quand je le recontacte en 2013, il a lancé les démarches pour le CSQ et la RP. Quand je lui envoie un e-mail fin 2014, il me dit que ça y est, il a les visas en poche mais, il y a un mais, leur projet tombe à l’eau puisqu’ils se sont rendu compte (ah) qu’il n’était pas possible de souscrire à une mutuelle privée pouvant gérer un problème de santé pour sa femme. (Captain Obviousssss)

dur
Je vous rappelle quand même que la RP coûte chère et le CSQ aussi. ET que cela prend environ 2 ans pour aboutir. Sans parler du fait que vous avez 2 PUTAIN d’années pour vous renseigner sur la faisabilité de votre projet. 2 ANS quoi ! 24 MOIS.

Après vérification, cette famille a donc dépensé un total de 1243 $ rien que pour le CSQ et 1325 $ pour la RP. Un total de 2568 $ donc. Pas mal pour un projet qui ne peut pas aboutir non ?

Redevenons sérieux 5 min

Mais quand vous connaissez internet, vous avez accès à des forums, à de merveilleux blogs et à des sites internet qui vous expliquent pourquoi il est bien de préparer bien à l’avance un projet aussi important que l’immigration au Canada.

Car outre tous les aspects indiqués précédemment, immigrer au Canada permet effectivement de :

  • Changer de vie
  • Avoir un rythme de vie plus cool
  • Une maison avec un jardin à l’américaine (bon sauf si vous habitez une barre d’immeubles bien évidemment)
  • Gagner logiquement un peu plus d’argent quand on est généralement mieux payé au Canada
  • Reprendre des études à zéro facilement
  • Avoir le choix de vivre en anglais
  • Permettre à ses enfants d’être bilingues
  • Vivre dans un super beau pays quand même (Parce que le Canada est très riche en somptueux paysages)

N’oubliez pas non plus que BEAUCOUP de professions sont régies par des ordres. Si vous êtes ingénieur, médecin, comptable ou autre, il faudra d’abord être reconnu par cet ordre (moyennant des dollars) avant de pouvoir exercer votre job. Parfois, il faudra même tout reprendre à zéro car vos diplômes ne seront pas reconnus ! Et ne vous faites pas berner par l’immigration Québécoise qui se base UNIQUEMENT sur le titre de votre diplôme pour vous donner des points, leurs services ne vous aideront aucunement à faire reconnaître tout ça une fois sur place. Ce n’est pas parce que le CSQ vous est accordé que vous pourrez exercer ce métier ! Mister a bien eu son CSQ grâce à une expérience de 6 mois en tant que serveur dans un bar !! (Car il n’avait pas encore obtenu son diplôme à l’époque)

Donc ne faite pas comme tous ces gens qui vont au Canada et s’aperçoivent qu’en fait, ben mince ! Mon métier fait partie d’un ordre !

Et n’oubliez pas non plus que ce n’est pas parce que vous êtes reconnu au Québec que vous le serez en Alberta ou en Ontario, non non, encore une fois, il faudra aligner les dollars pour vous faire reconnaître par la province en question !

Mais alors, l’immigration au Canada est-elle une bonne idée ?

Je vais reprendre point par point ce que j’avais indiqué en 2011

  • J’ai un super boulot en France qui paye très bien : Honnêtement, ça ne vaut pas le coup de quitter une super situation très confortable en France pour l’inconnu le plus total. Trouver du boulot au Canada n’est pas simple et trouver quelque chose dans sa branche peut prendre des années !
  • J’ai passé 35 ans : Si ça ne vous embête pas de tout reprendre à zéro alors que vous êtes sûrement bien installé en France, pourquoi pas… Mais passé 35 ans, le PVT n’est plus possible et moins de chances d’obtenir une RP car vous n’aurez pas le maximum de points
  • J’ai des enfants : Une question qui va de pair avec les questions ci-dessus. C’est à vos risques et périls.
  • Je déteste le froid : Ça risque d’être difficilement supportable sur le long terme mais bon… J’ai bien réussi ! Et puis il reste la Colombie-Britannique si vous êtes du genre « Youpi la pluie ! » et « ah ben tiens justement c’est parfait, je viens de retrouver 3 millions de dollars de derrière les fagots ! »
  • Je souhaite travailler dans plein de villes différentes au fil du temps : Il faudra se limiter très certainement à Montréal et Toronto pour pas mal de branches d’activité.
  • J’ai moins de 20 000 $ en poche : Si vous faites partie de mes meilleurs amis les PVTistes et avez 2000 $ en poche, évitez de m’envoyer un email. OUI le Canada est très cher. OUI il faut de l’argent. (OUI la vie est HORRIBLEMENT chère. Non mais je le dis 3x, parce que c’est VRAI.)
  • J’ai un niveau très moyen en anglais : Allez au Québec mais sachez que l’anglais est quand même très souvent demandé pour des bons postes ! Pour ce qui est du reste du Canada, c’est pareil, évitez de m’envoyer un email 🙂
  • Mon travail fait partie d’un ordre : Comme expliqué précédemment, faites TRÈS attention. Cela peut prendre des années avant de bosser dans votre branche !

Voilà, j’espère que cette petite mise à jour vous aura plu 🙂 N’hésitez pas à commenter et à me dire que « Pff mais non ! T’as complètement tort !!! Moi j’ai 50 ans, je fais partie d’un ordre, j’ai 9 enfants et ma vie est trop géniale à Winnipeg ! ».

lol

 

L'auteur(e)

Arrivée au Canada en 2010 avec une RP en poche, Lisa a vécu 3 ans à Toronto et vit depuis 2014 à Calgary. Elle est devenue canadienne en 2015 juste avant la naissance de son fils, un petit franco-canadien. Elle est désormais freelance à plein temps et maman de deux enfants.

68 Commentaires

  • Nah
    26 janvier 2015 at 2:23 am

    Le Royaume-Uni répond à beaucoup de points ci dessus, les 5 semaines de congés, un bon système de santé, des salaires très intéressants et la distance en moins. Pourquoi ne l’avez vous pas envisagé?

    Répondre
    • Lisa
      26 janvier 2015 at 7:31 am

      Bonjour,

      La question est-elle pour moi ou plutôt les lecteurs qui se posent la question de quitter la France ? Dans notre cas nous n’avons jamais envisagé de partir aux UK.

      Répondre
      • Nah
        26 janvier 2015 at 1:11 pm

        Pour répondre à votre question initiale, j’ai quitté la France et une situation posée (emploi, reconnaissance, vie centrale dans Paris) pour le Royaume-Uni. Le déclencheur a été une opportunité professionnelle équivalente à ce que j’avais en France (contrat local, il ne s’agit pas d’une expatriation) avec le déménagement pris en charge.
        Pourquoi suis-je parti?
        Après un constat très simple, une évidence qui est qu’une vie eat conditionnée par l’environnement dans lequel elle évolue.
        Par exemple, l’environnement parisien est très urbain, très concentré. Il est aussi dangereux dans certains endroits. Cela conditionne les loisirs, les lieux où l’on vit, la manière de se déplacer. La spatialisation de la France aussi est particulière très centripède autour de Paris, elle ne permet pas l’émergence de pôles régionaux forts plus variés (comme l’Allemagne).
        Changer de pays, c’est changer ces paragdimes pour évoluer sur d’autres bases. Il est par exemple possible de bénéficier des avantages d’une grande ville (vivier d’emploi, culture, sorties) tout en ayant par exemple des loisirs très verts au pied de chez soit (dans mon cas, vtt, course trail).
        En second, ce qui m’a décidé, c’est l’envie d’explorer plus d’autres équilibres vie professionnelle/vie privée. J’ai 5 semaines de congés, des jours fériés reportables s’ils tombent un week-end et surtout je fais du 8h30 17h00 tout en étant à un poste de management. Les premiers soirs, j’ai eu comme un gros sentiment de vide face au temps ainsi libéré (et aussi plein de questions philosophiques comme « mais qu’ai je bien pu faire de ma vie? » en repensant à mon rythme de vie en France.
        Un autre aspect est de pouvoir vivre et travailler en anglais. J’ai toujours travaillé en anglais en France et ça me faisait envie de vivre à 100% en anglais.
        Aussi, la France est un pays marquée par les populations qui ont fait son histoires et un « mix » d’immigration et de brassage culturel qui en font son identité propre. Je suis moi même d’identités variées et cela peut être limitations ou biaisant selon l’interlocuteur que l’on peut avoir et des a priori. En changeant de pays, j’ai pu expérimenter un mix différent propre à l’histoire de ma culture d’accueil et donc explorer d’autres cultures de manière plus approfondie qu’au cours de simples voyages et j’ai pu vivre l’expérience positive de voir mes identités vues, lues et comprises différemment par les interlocuteurs ici.
        Pour finir, j’ai fui le confort pour me « remuer la pulpe » et devenir « autre » sachant que ce type d’expérience allait forcément modifier le regard porté sur la vie ou le rapport aux autres sans pour autant qu’ils s’agissent de révélations solaires ou transcendendales : parfois la source de gros changements intérieurs est dans de petits détails fortuits.

        Répondre
        • Lisa
          26 janvier 2015 at 10:36 pm

          Un très beau récit ! Je me retrouve dans ce que vous dites. J’espère que ça motivera d’autres personnes à sortir de leur train-train quotidien 😉 Il ne suffit pas de partir l’étranger pour changer de vie cependant mais ça booste pas mal !

          Répondre
        • Tjay
          5 juillet 2015 at 10:28 am

          Bonjour Nah!

          J’envisage de m’expatrier très prochainement soit au Canada soit en UK justement… je suis actuellement entrain de faire le pour et le contre sur chacun de ces pays… As tu une adresse mail pour que l’on puisse se contacter?

          Répondre
        • Njsan
          18 août 2016 at 5:23 am

          tout à fait d’accord avec vous, merci pour ces lignes 🙂

          Répondre
    • Ju
      27 décembre 2017 at 5:39 pm

      Sympa l article ,,si vous êtes pauvres avec 2000€ en poche je vous répondrais pas.. donc soit t es riche et on t éclair soit t es jeune et con reste en France!

      Répondre
      • Lisa
        27 décembre 2017 at 9:05 pm

        Hello !

        Pour te répondre rapidement, il n’y a absolument aucun intérêt de venir au Canada si tu n’as pas quelques économies en poche. Le Canada est très cher et OUI avec 2000 euros en poche, tu vas tenir 1 mois grand max. Après si tu estimes qu’être riche c’est avoir 20 000 euros, c’est que tu n’as jamais vécu en Amérique du Nord 😉

        Répondre
        • Vaillancourt
          6 août 2018 at 2:55 pm

          Bonjour! Je suis une canadienne et je peux vous assurer que très très peu de gens ont plus de l’équivalent de 20 000 euros en poche. Le coût de la vie est moins cher au canada que bien des villes en France, surtout en ce qui a trait aux logements. La différence est encore plus flagrante si on sort des grandes villes. Aussi, en ce qui a trait aux crèches, il existe des services de garde privés qui sont plus chers évidemment, mais les CPE subventionnés au Québec par le gouvernement permettent à de nombreux parents de payer peu pour avoir une place pour leurs enfants (le prix est calculé selon le salaire des parents). Et je sors un peu du contexte pour ajouter que les congés parentaux (autant pour le père que pour la mère) accompagnant la naissance d’un enfant au Canada font partie des meilleurs au monde. Donc oui on peut améliorer la vie familiale en vivant au canada si on veut bâtir une nouvelle famille, parce qu’on peut profiter plus de nos enfants ;). Également pour l’anglais tout dépend de l’endroit où on veut s’installer. Au Québec. si on sort de Montréal, il est facile de se trouver un emploi qui ne demande pas de maîtriser l’anglais. Aussi si je peux me permettre d’ajouter quelque chose à ton article, les canadiens sont très ouverts d’esprit pour les divers types identités sexuelles et aussi pour la façon dont est perçue la femme dans la société (pour ayant vécue quelques temps en Europe j’ai remarqué la différence). Il y a aussi un lien fort avec la nature qu’il n’y a pas en Europe. Également, les gens semble de meilleur humeur, et ils semblent vivre dans un pays de bisounours (Confirmé par de nombreux amis français maintenant installés au Québec). L’Europe est riche d’histoire avec une architecture extraordinaire, mais pour moi le Canada est un endroit magnifique où il fait bon vivre et je m’y sens chez moi 🙂 Peu importe l’âge que vous avez, si vous en avez envie sautez le pas! En espérant avoir ajouté des détails pertinents et en avoir aidé plusieurs! 🙂

          Répondre
          • Lisa
            6 août 2018 at 3:12 pm

            Merci pour ce commentaire !

            Concernant le coût de la vie, il est extrêmement élevé au Canada, peut être si vous comparez Paris avec Montréal forcément c’est très différent mais si on compare TO/Vancouver etc. À la plupart des villes en France, je dirais que quand même c’est incroyablement cher. Il est quasi devenu impossible de se loger à Toronto et Vancouver. Ok c’est la même chose à Paris mais bon beaucoup de français détestent Paris du coup compliqué de comparer hehe !

            Concernant les crèches, vous parlez de ce qui se fait au Québec, hors je n’ai jamais vécu au Québec et le blog est vraiment pour les gens qui veulent s’installer dans le ROC, donc encore une fois, difficile de comparer. Tout ce qui se fait au Québec est souvent très différent du reste du Canada qui plus est. Leur système de garde étant sûrement le plus développé au pays ! Et na RIEN à voir avec le reste du Canada.

            L’anglais, hormis quelques villes au Québec est absolument indispensable sauf si l’on souhaite évoluer dans le monde francophone.

            Pour l’image de la femme au Canada, je trouve que comparativement à la France c’est surememt un peu plus ouvert d’esprit mais quand même pour tout ce qui a trait au congé mat, il est TRÈS mal vu de ne pas prendre un congé maternité de 12 mois au Canada quand en France on a 2,5 mois et c’est tout à fait normal. Aussi, on part très souvent du principe qu’une femme canadienne va forcément s’arrêter de travailler pour prendre soin de ses enfants pendant quelques années. Encore à la banque la semaine dernière on m’a dit que c’était bien aussi d’avoir un RRSP pour pouvoir l’utiliser en congé mat quand on ne touche plus aucun argent pendant 12 mois… depuis quand je prends un congé mat pendant 12 mois ? Bref ça reste très archaïque de ce côté là et il fallait voir les commentaires que j’avais (autant du côté des femmes que des hommes) quand j’ai dit que je me prendrais pas plus de 6 mois à tout casser. De ce point de vue la, le Canada n’est pas très moderne quand on pense qu’en 2018, beaucoup de gens travaillent en plus de la maison…

            Voilà, juste pour revenir sur quelques points où je ne suis pas forcément d’accord avec vous 🙂 Aussi cet article a été écrit il y a de nombreuses années et j’avoue que cela fait longtemps que je ne compare plus du tout la France avec le Canada 😉 en tout cas merci beaucoup, je pense que ça va en aider certains c’est clair !

            Par ailleurs je suis à la recherche d’une personne canadienne ayant vécu en Europe pour une interview si ça vous intéresse hehe ?? J’aimerais depuis longtemps avoir un point de vue nord américain sur la France en particulier.

  • Nah
    26 janvier 2015 at 11:48 am

    Intéressant, est ce parce que la destination paraît moins « exotique » que les grands espaces nord américain?

    Répondre
    • Lisa
      26 janvier 2015 at 10:00 pm

      C’est plutôt que j’adorais les USA en effet et du coup le Canada était ce qui s’en rapprochait le plus 😉 L’Angleterre et sa flotte + le coût de la vie, bof bof 😉 Mais bon je ne suis pas très attirée par l’Australie par exemple.

      Répondre
  • Alice
    26 janvier 2015 at 4:52 pm

    Point météo : en dehors des zones côtières de Colombie-Britannique, il neige et il fait froid aussi :).

    Autrement, bon article. On ne le redira jamais assez, il faut réfléchir avant de tout lâcher pour venir au Canada.

    Répondre
    • Lisa
      26 janvier 2015 at 10:02 pm

      Oui héhé 😉 Mais bon disons que deux grandes villes s’en tirent pas trop mal : Vancouver et Victoria. (J’ai un copain qui a quitté l’Ontario pour Victoria et en est tombé amoureux)

      Beaucoup lâchent tout et viennent… Bon ça se verra de moins en moins vu la difficulté pour obtenir les visas désormais.

      Répondre
  • Didier
    28 janvier 2015 at 6:39 pm

    Coucou Lisa !
    Le nouveau design de ton blog est très réussi.
    J’ai découvert ton blog il y a quelques années et je n’ai pas suivi ton conseil concernant l’âge, car j’ai déposé ma RP bien après 35 ans, alors que j’avais déjà une vie pro bien établie et 2 enfants 🙂
    Comme toi, je fais partie des gens qui ne regrettent pas d’avoir choisi l’Ouest Canadien et le climat agréable.
    Les opportunités pros sont nombreuses mais il faut vraiment s’accrocher pour les obtenir et les garder.

    Répondre
    • Lisa
      28 janvier 2015 at 10:17 pm

      Merci Didier 😉 J’ai changé le design début janvier et je suis plutôt contente 😉 Ravie qu’il te plaise !

      Héhé mes points ne sont pas parole d’évangile et heureusement 😉 J’ai d’autres exemples de gens de 40 ans et plus qui s’en sont très bien sortis 😉 je trouve de mon côté que les opportunités dans l’ouest ne sont pas légion mais bon les paysages sont si beaux… Nous retournons en BC en février d’ailleurs pour skier. (Fernie)

      Répondre
  • Carole
    29 janvier 2015 at 10:48 am

    Salut!
    dans ton article, tu écris : »ils se sont rendu compte (ah) qu’il n’était pas possible de souscrire à une mutuelle privée pouvant gérer un problème de santé pour sa femme.  »
    j’aimerai en savoir plus: comment ils se sont rendus compte de ça?
    merci de ton aide.

    Répondre
    • Lisa
      29 janvier 2015 at 6:44 pm

      A priori ils avaient contacté des mutuelles privés… Cest sur ce n’est pas donné quand Cest prive. Et en plus ils ne sont pas obligés de t’accepter si tu as une maladie lourde. Alors que les mutuelles du boulot ne peuvent pas te refuser l’accès aux soins. A noter qu’il y a généralement une période de carence de 3 mois quand on arrive de France. Donc à ce moment la tout est payant.

      Répondre
  • Greg
    2 février 2015 at 4:46 pm

    Bonjour Lisa. Tout d’abord bravo pour ton blog qui est une vraie bible d’informations pour toute personne désirant s’installer à Toronto. En lecteur assidu, je suis en général tout à fait d’accord avec toi sur la majorité des sujets abordés mais je souhaite néanmoins apporter mon point de vue sur l’expatriation avec des enfants.
    Certes, vivre à 8000km des grand parents restés en France est le gros point noir quand on prend ce type de décision, mais il y a tant d’autres choses qui rendent une telle expérience bénéfique pour des enfants (les miens ont 4 et 6 ans):
    – Pour un coût équivalent, passer d’un appartement minuscule en proche banlieue parisienne à une maison avec un jardin et 2 fois plus d’espace, où chacun a sa propre chambre.
    – Vivre à proximité d’innombrables parcs pour se balader, jouer, faire du vélo, rencontrer d’autres enfants… Et en ce qui nous concerne, nous avons même la chance d’habiter dans le quartier des Beaches, à 5 minutes à pied de la plage.
    – Un système éducatif au top avec, dès la maternelle, un suivi quasi quotidien et des rencontres régulières avec l’enseignant, des infrastructures bien meilleures que ce que l’on peut trouver dans le public à Paris (ordinateurs dans les salles de classe, gymnase, terrain de foot, piste d’athlé… de la science fiction dans la majorité des écoles élémentaires parisiennes !). Des enseignants généralement plus cools et abordables, qui axent davantage l’apprentissage sur le jeu.
    – Le bilinguisme: quel que soit le choix du système éducatif (francophone ou anglophone), l’apprentissage de l’anglais finit par se faire de manière automatique
    – Des activités innombrables pour les enfants: j’ai croisé tant de parents qui passent leur semaines à jongler entre les cours de hockey, de musique, de dessin, de karaté, de soccer.. de leurs enfants. Certains en font trop à mon avis mais il y a une offre réellement considérable. Alors c’est vrai que tout ça a un coût (on est à Toronto, ne l’oublions pas) mais il faut aussi savoir que les nombreuses patinoires et piscines de la ville sont généralement gratuites.

    Bref même s’il y a évidemment des sacrifices à faire, il me semble possible que des enfants s’épanouissent autant, sinon plus, qu’en étant resté en France. Et n’oublions pas non plus la disparition totale des horaires de boulot parisiens (à la con), ce qui facilite sans doute la vie quotidienne de pas mal de familles…

    Je ne dis pas que tout est parfait mais globalement, il est tout à fait possible d’y trouver son compte même si cela est certainement rendu plus facile quand les 2 parents travaillent.

    Répondre
    • Lisa
      2 février 2015 at 4:58 pm

      Merci Greg 😉 Tu as bien raison d’apporter ton point de vue ! C’est le but.

      Effectivement tous tes arguments sont valables. Après est-ce que tes enfants de 4 et 6 ans se plaignaient du petit appartement et du manque d’activités par exemple ? Je trouve que le choix vient forcément des parents mais je comprends qu’on veuille une meilleure vie pour ses enfants bien sûr. Après je t’avoue que je suis toujours un peu sceptique quand on dit qu’on le fait pour ses enfants, je pense qu’on le fait pour soi avant tout quand même. Je ne pense pas que les enfants soient plus malheureux en France qu’au Canada par exemple 🙂

      Concernant le système éducatif, tu es le premier que je rencontre et qui vante le système canadien, a priori le niveau est très très bas. De ce que m’ont dit des copains avec enfants ici en tout cas. Perso je n’en sais rien du tout !!!

      Effectivement les activités ont un coût et surtout les parents ont l’air de pousser comme des malades. J’ai une collègue qui me disait que certains enfant dès 4 ans font 10 h de hockey par semaine !!!

      Répondre
      • Greg
        3 février 2015 at 11:09 am

        Tu a raison, s’il fallait attendre que les enfants fassent eux-memes le choix d’une expatriation je crois qu’il faudrait attendre … quelques decennies ! C’est evidemment un choix que l’on fait pour eux, en esperant qu’il soit bon.

        Concernant le systeme educatif, mon experience se limite aux classes de maternelle (un peu tot pour vraiment parler de niveau scolaire) et de 1ere annee (equivalent du CP). Perso, je trouve que le niveau en lecture et en ecriture est pour l’instant largement au niveau de la France, et l’environnement d’apprentissage me semble excellent. Mais tout cela est peut etre aussi propre a chaque ecole, voire a chaque enseignant…

        Répondre
        • Lisa
          3 février 2015 at 2:28 pm

          Hehehe je te taquine 🙂 pour les enfants c’est bon à savoir. Je te dirais quand j’en aurais 😉

          Répondre
  • Cyril
    4 février 2015 at 8:52 am

    Bonjour !

    Sympas petit article 🙂

    Je voudrais exposer mon point de vue sur le point « j’ai un super boulot en France qui paye très bien Honnêtement, ça ne vaut pas le coup de quitter une super situation très confortable en France pour l’inconnu le plus total. Trouver du boulot au Canada n’est pas simple et trouver quelque chose dans sa branche peut prendre des années ! »

    Mon amie et moi, sommes dans une bonne situation (Cadre tous les deux), venons de démissionner de nos emplois (fin de nos CDI le 30 Avril, 3 mois de préavis) pour partir au Canada. On a déjà vendu quelques meubles, acheté billet d’avion ..; (départ le 2 juin!) Nous n’avons pas d’offre d’emploi, pas de permis de travail… On espère bien sur avoir un PVT ^^ (j’aime bien jouer au loto ;))

    Je sais que pour certain(e)ca peut paraître « stupide », « n’importe quoi » voir « idiot », mais on part du principe que l’on à qu’une seule vie, on a envie de mettre un peu de piment dans notre vie (voir beaucoup ^^) !! Bien entendu on a quand même un peu d’argent de coté, et si on a pas au moins un PVT on se fera un an en Australie.

    Mais je ne vois pas pourquoi, si on a une bonne situation il serait déconseillé de partir. C’est vraiment à l’appréciation de chacun ! On sait que notre frileux projet (pas de permis de travail) sera rude ! Mais avec de la motivation, de l’envie, on peut tout faire dans la vie !!

    Et l’inconnu, c’est bien aussi ! Et tout repartir de Zéro, dans un nouveau pays, une nouvelle culture, ca c’est vivre !!! (avis personnel bien sur ^^)

    Après c’est sur, on peut se casser les dents.. Au pire qu’est ce que cela nous fera?? On aura dépensé nos économies? mais aussi vu autre chose… On aura perdu un an voir plus? je ne pense pas, la vie est pleine d’expérience, bonne ou mauvaise, mais on le voulait, on l’aura fait.

    (blog bien sympas 😉 )

    Répondre
    • Lisa
      4 février 2015 at 2:29 pm

      Coucou 😉

      Je pense que c’est laissé à l’appréciation de chacun. De mon point de vue, prendre autant de risques (quitter son boulot, quitter son logement) pour un pays inconnu où il n’est pas facile de se faire une place dépendamment de son secteur d’activité est très risqué. Oui ça peut marcher mais on peut également perdre plein d’argent et son temps. Alors oui 1 an ce n’est pas grand chose mais il faut aussi voir que certains viennent en famille, se plantent et repartent la queue entre les jambes sans argent. Donc disons que ça dépend de l’âge aussi et de la capacité d’adaptation. Un critère qui est rarement mis en avant.

      Si aujourd’hui tu me demandais si je repartirai à 28 ans sans rien, je te dirais probablement oui mais c’est parce que je loue simplement une maison, je n’ai pas d’enfants etc. Donc encore une fois, ça dépend vraiment de chaque situation. A mon avis tu me redemandes d’ici 2 ans, je te dirais non 😉

      Effectivement j’ai l’impression que tu aimes jouer au loto 😀 Pas de permis de travail, espérer obtenir le PVT. Bon on dirait bien que vous êtes jeunes et avez surtout besoin de voir autre chose, je me trompe ?

      Attention à certaines affirmations quand même. Sans permis de travail = tu ne peux rien faire. Tu ne peux pas ouvrir de compte en banque, tu ne peux pas louer, tu ne peux pas bosser et rares sont les employeurs qui vont te sponsoriser sauf si tu as un boulot particulier qui poussent les boites à te recruter. (C’est honnêtement très rare)
      Après tu peux toujours vivre en mode « clando », ce que font certains mais enfin si tu poses la question à ces gens là, ils aimeraient tous avoir un permis de travail valide. Sauf que dès le moment où tu t’es mis dans l’illégalité, la douane et les services canadiens peuvent te refuser un visa de travail. Il faut le savoir.

      Je suis d’accord avec toi, la vie est pleine de surprises et il faut se planter pour avancer dans tous les cas. Maintenant je continue de croire que vous êtes jeunes et pouvez vous le permettre 😉 Encore une fois cela dépend des gens, de la situation etc. MAIS je ne le recommande pas quand même 😉 Après tu pourras très bien t’en sortir hein !

      Répondre
    • Njsan
      18 août 2016 at 5:29 am

      Entièrement d’accord avec toi Cyril!

      Répondre
  • […] Deux articles très complets écrits par Lisa du blog French with benefits que vous trouverez ici et ici […]

    Répondre
  • Séb
    16 avril 2015 at 8:33 am

    Assez d’accord avec le 1er com’ : UK et Irlande proposent quasiment les mêmes choses en étant à moins de 2 heures de vol de la France. Et sans papiers, sans tracasseries administratives / coûteuses…

    Il ne faut par ailleurs jamais oublier que l’on restera quoiqu’il advienne un « français », dans la tête des locaux, même après 20 années passées sur place.

    Répondre
    • Lisa
      16 avril 2015 at 8:36 am

      Oui c’est tout à fait exact ! Et pareil pour tout le monde 🙂 tu gardes toujours ta première citoyenneté bien sur et la faire oublier (ou non) n’est pas facile !

      Répondre
  • […] de jeunes français ont rêvé un jour d’immigrer au Canada pour trouver un meilleur job,  profiter des grands espaces, vivre au rythme de la culture […]

    Répondre
  • Olivier
    23 juin 2015 at 10:57 am

    Bonjour,
    je vis en France et je souhaite immigrer au Canada. j’exerce la profession d’agent de sécurité. mais j’ai exercé aussi pleins d’autres jobs avant de me stabiliser en sécurité. je suis français et ma conjointe est ivoirienne. nous n’avons pas encore d’enfants. j’ai 36 ans et elle 29. Elle est étudiante. je souhaite immigrer au Canada pour un avenir meilleur parce que la France devient de plus en plus difficile, mais c’est surtout pour elle et nos futurs enfants. j’ai obtenu un pvt en avril 2015 lors de mes 35 ans (âge limite)et je compte me rendre au québec en 2016, à 37 ans donc. le pvt est pour 2 ans. je compte y aller seul pour d’abord y travailler, ensuite faire ma demande de RP dès mon arrivée au québec et peut-être poursuivre avec l’emploi de perfectionnement. ensuite je compte faire venir ma conjointe de fait en la parrainant. est-ce une bonne idée ? ou faut-il que je passe directement par la case RP pour notre couple ?
    Aussi, la France ne m’offre plus d’alternatives et de vie meilleure. c’est pourquoi je cible le Canada.
    Mais quand je vous lis, le Canada ne semble pas meilleur que la France.
    Merci

    Répondre
    • Lisa
      23 juin 2015 at 12:00 pm

      Il ne me semble pas que la demande de RP puisse être faite des ton arrivée si tu la fais depuis le Canada. Je crois qu’il faut avoir travaillé 1 an sur place. Dans tous les cas ton plan me semble vraiment limite mais bon c’est à toi de voir. Pourquoi s’embêter à attendre 3 ans en tout au lieu de la faire dès maintenant quand on sait que ça prend 3 ans a obtenir ??

      Pour la RP par contre il faut vérifier si ça passe avec ton niveau d’études ou avec les professions en demande. Je n’en suis pas sûre.

      Répondre
      • Niklasky
        23 juin 2015 at 1:12 pm

        Si, tu peux faire une demande de RP a ton arrivée au Canada en PVT, mais ce sera une demande en tant que travailleur qualifié, et non une demande en CEC ou PEQ qui nécessitent 12 mois d’expérience de travail.

        Sinon pour ta conjointe, il ne faut pas la parrainer a mon avis, il faut la mettre dans le dossier de RP des le départ comme dépendante. Sinon tu es parti pour attendre un bon bout de temps avant qu’elle te rejoigne.

        En revanche il faut plus de points pour faire une demande en couple, mais si ta femme a un meilleur bagage universitaire que toi, elle peut se mettre en candidate principale avec toi comme dépendant, et augmenter ainsi vos chances d’être acceptés.

        Répondre
        • Olivier
          23 juin 2015 at 2:56 pm

          Merci pour l’info Niklasky,
          ça m’aidera beaucoup
          ma conjointe a un bac +3 (licence AES).
          j’ai un bac +2 mais mon expérience professionnelle est plus importante qu’elle.
          j’espère que son diplôme nous vaudra beaucoup de points.
          merci encore

          Répondre
      • Olivier
        23 juin 2015 at 2:51 pm

        Merci d’avoir pris le temps de répondre Lisa. ça m’aidera beaucoup.
        Ma conjointe pense comme toi. elle préfère que l’on fasse la RP dès maintenant.
        Mais vu que j’ai plus de 35 ans, j’ai une crainte justement au niveau des points.
        enfin, merci encore 🙂

        Répondre
  • So
    21 août 2015 at 7:45 pm

    Bonsoir,

    Toutes mes félicitations pour votre blog qui est très intéressant et utile.

    Voici notre situation chère Lisa, nous sommes une famille de 4 personnes vivants en Italie depuis 2000, nous voudrions franchement tenter l’immigration au Canada pour un avenir meilleur vraiment et surtout pour les études des enfants. l’Italie est un beau pays mais il n’offre malheureusement aucune perspective d’évolution dans le travail, la vie coûte chère par rapport aux salaires, difficile pour les jeunes de poursuivre leur étude…

    – Bon mon mari a 56 ans 🙁 il a un Master en métier de l’information (documentaliste, archiviste), il a une expérience de 10 ans dans ce domaine et il travaille actuellement. Suite à quelques recherches sur le net, j’ai constaté que le Canada recherche des documentalistes.

    – Moi j’ai 39 ans j’ai un DUT (BAC+2) en finance comptabilité mais je travaille depuis 5 ans comme chargée de clientèle (secteur mécanique Auto).

    – Notre fille a 26 ans et son frère en a 23 ans.

    Qu’est-ce que vous en pensez?

    Mon mari a t’il une chance de trouver un boulot dans son domaine au Canada ou au pire un job bien rémunéré quoi?

    Les études coûtent-elles chère au Canada?
    V
    Ah j’allais oublié, moi je souffre d’un petit problème de conception BB, les soins à cet effet, sont pris en charge au Canada?

    Un grand merci d’avance pour votre aide!

    So

    Répondre
    • Lisa
      24 août 2015 at 4:30 pm

      Merci pour ton commentaire 🙂

      Alors déjà je ne suis pas sûre que tes enfants vont pouvoir immigrer avec vous vu qu’ils sont adultes. Je crois qu’il y a un âge limite à mettre sur la demande.

      Pour le boulot Ben très honnêtement de mon point de vue partir a 56 ans pour venir bosser sans aucune expérience canadienne préalable c’est clair que c’est un gros non. C’est tellement difficile de trouver dans sa branche même en étant jeune que je ne vois aucun intérêt de le faire a 10 ans même pas de la retraite ! Sans compter qu’avec vos deux profils, hormis si vos connaissances sont ultra recherchées, vos chances d’avoir un visa sont extrêmement minces.

      Pour l’université ça dépend des programmes mais c’est bien 7000$ par an en moyenne. Bien plus si c’est Medecin etc. Pour le bébé alors la aucune idée. J’avais cru comprendre que c’était payant mais il faut regarder sur Google. Tout dépend de la province en plus.

      Tenez moi au courant !

      Répondre
  • Nathalie
    7 septembre 2015 at 8:27 am

    Bonjour,
    Article intéressant. Avec mes 50 ans (sur le papier) et ma petite fille (7eme année scolaire) nous avons une grosse envie de faire mentir les stats.
    A chaque fois que nous allons sur Montréal, nous avons chaud au coeur et quand nous revenons…. non coment
    Beaucoup de difficultés, certes mais avec une grosse motivation cela peux le faire.
    Pour la petite histoire, j’ai un voisin qui est parti avec son travail sur Montréal, il est revenu au bout d’un an, pourquoi me direz-vous ? Parce qu’il fait froid (eh oui), parce qu’il n’y a pas 5 semaines de congés (fallait se renseigner) et qu’il faut bosser et déneiger devant sa porte (j’ai déneiger ma porte et celui du voisin, qui m’a rendue le même service, donc pas insurmontable), mais lui a eu son sésame pour partir, alors je me dis pourquoi pas nous
    Bonne journée

    Répondre
  • Kamel
    20 septembre 2015 at 2:17 am

    Lisa, Bonjour,
    Tout d’abord, je tenais à vous remercier pour votre Blog, c’est toujours enrichissant de partager ses expériences. La clé de la réussite réside toujours l’entraide. Quel que soit le projet, seul on ne fait rien même avec le meilleurs idées.
    Concernant le Canada, cela fait maintenant un long moment que ce projet revient sur le tapis pour moi ainsi que pour ma compagne.
    Clairement, notre point faible à ce jour, c’est la langue (Anglais). A ce titre vos préconisations sont les bienvenues. Aujourd’hui je comprends plus facilement que je ne le parle. De son côté ma compagne a un anglais niveau scolaire (seul bémol, pour le vin c’est à Vancouver que ça se passe.so full English of course !). Bien entendu, rien n’est figé mais il est essentiel d’avoir connaissance de ses axes d’améliorations.
    J’ai actuellement 36 ans, ma compagne 38 ans (Chef de secteur dans le domaine du Vin & Spiritueux). Pour ma part, après une reprise d’étude & validation d’un Master Achat (MAI), je pense pouvoir apporter une véritable valeur ajoutée dans notre demande d’expatriation. Bien entendu, au delà du diplôme, c’est l’état d’esprit & notre propre personnalité qui fait la différence; aller à la rencontre de l’autre et se laisser apprendre en permanence est une belle aventure humaine. La richesse provient de la différence & le Canada fonctionne à mon sens avec cette ouverture d’esprit. De plus, si l’on souhaite développer son propre business, c’est un pays dans lequel les portes s’ouvrent plus facilement.
    Quel que soit le projet, rien n’est facile. Nous devons être déterminé dans nos choix. En cela, la réussite n’est qu’une question de temps. A titre d’exemple, j’avais un très bon poste puis suite à un grave accident de la route, je me suis retrouvé avec un handicap (d’où ma réorientation professionnelle vers le Master).
    Rien n’est insurmontable, mais la determination et l’envie doivent être sans failles. A mon sens, il faut partir pour les bonnes raisons.
    La vie est belle, la vie est courte & pleine de surprises. Il faut croire en ses rêves car au final, nous pouvons réaliser tout ce que nous souhaitons.
    Longue vie à votre Blog Lisa, j’adresse également une belle pensée positive à tous ceux qui passent par là.
    Nous gardons bien à l’esprit que quel que soit le projet, ce sera difficile, très difficile ; Mais en ayant bien conscience de cette réalité en amont, c’est ce facteur qui nous permettra dans cette démarche de remise en question, d’aboutir à la réussite.
    Pensée Positive.
    See ya !

    Répondre
    • Lisa
      20 septembre 2015 at 3:53 pm

      Merci pour votre message ! La seule chose que je vous dirais et que de 1) évidemment l’anglais doit être au minimum courant pour la BC et 2) ça va beaucoup être par réseautage. Si vous ne connaissez personne, vous n’avez quasi aucune chance de trouver dans le secteur du vin.

      Répondre
    • Didier
      20 septembre 2015 at 10:54 pm

      Le sud de la Colombie-Britannique avec son vin, son hiver tempéré est surnommé la Californie du Nord.
      La route du Vin ici se trouve sur la vallée de l’Okanagan, qui bénéficie d’un micro-climat.

      Avec les nouvelles procédures Entrée-Express, je vous suggèrerais d’y faire un voyage de prospection pour nouer des contacts.
      Pour vos diplômes, et pour ne pas avoir de mauvaises surprises, car les diplômes français sont mal connus ici, il y a ICES qui permet de faire une équivalence de diplômes. http://www.bcit.ca/ices/whatwedo.shtml

      Répondre
  • christelle
    4 octobre 2015 at 3:42 am

    Bonjour, très intéressant blog!
    Nous sommes un couple avec 02 enfants. Après une procedure de plus de 04 ans (!!!) nous semblons enfin toucher la fin et obtenir notre RP. Mais en 04 ans nous avons eu le temps d’evoluer professionellement et socialement. Nous sommes tous les 02 cadres dans notre pays et avec une situation au dessus de la moyenne.
    Je ne suis plus convaincu de vouloir tout aller recommencer mais mon epoux n’est pas de cet avis. il voit le confort de vie pour les enfants, l’ouverture du marché du travail avec une multitude d’opportunités , le systeme de santé, bref tout ce qu’il n y a pas en afrique.
    Moi je me disais qu’on peut venir faire une visite au canada pour se faire une idée claire, et peut etre immigrer dans 03 – 04 ans… Mais on risquerait perdre la RP => ne plus pouvoir la renouveller si on ne passe pas le nombre de temps requis? vous qui connaissez bien le pays, quels sont les options qu’on a si on ne souhaite pas immigrer tout de suite après l’obtention de sa RP mais quelques années après (03 -04 voir 05 ans)
    PS: nous avons 29 ans tous les deux
    MErci

    Répondre
    • Lisa
      4 octobre 2015 at 9:47 am

      Bonjour,

      J’ai écrit un article qui en parle https://frenchwithbenefits.fr/blog/guide-conserver-residence-permanente-au-canada/ en fait vous pouvez rester 3 ans sur 5 ans en dehors du Canada avec votre carte RP en poche mais il y a une obligation de résidence de 2 ans sur le territoire. Sachez que si vous restez 3 ans pile dans votre pays ensuite vous ne pourrez pas sortir du Canada ne serait ce qu’un seul jour. La carte RP ne pourrait alors plus être renouvelée.

      Répondre
  • Racinette
    11 octobre 2015 at 12:06 pm

    Bonjour,
    C’est sympa de te lire car on sent que tu dis les choses comme tu les penses, sans fioritures !!

    Notre expérience : mon mari, mon fils et moi-même avons immigré au Québec en 2007 avec une RP. J’avais alors 47 ans, mon mari 38 et notre fils 17. Nous avions tous deux une situation correcte en France et une maison.
    Nous voulions changer d’air, découvrir autre chose, nous remettre peut-être un peu en question ! (crise de la quarantaine ??).
    Nous nous sommes installés à Gatineau et avons trouvé très rapidement du travail dans notre branche à Ottawa. Notre fils s’est très bien adapté et, après l’obtention de son diplôme en informatique et gestion de réseaux au Cegep de l’Outaouais, a immédiatement été embauché à titre définitif au gouvernement fédéral.
    Nous sommes tous trois devenus citoyens canadiens en 2011.
    Trois ans plus tard, tannée des LONGS, TRÈS LONGS hivers canadiens (c’est surtout moi qui ai été tannée), nous sommes rentrés en France. Mon mari a retrouvé du travail dans sa branche et moi, j’ai réintégré l’ Education nationale (j’avais pris un congé de disponibilité pendant sept ans).
    Notre fils, lui, est resté et habite la maison que nous avions achetée sur Gatineau.
    Finalement, avec le recul, je me dis que nous avons eu pas mal de chance, mais ça valait vraiment la peine d’essayer.
    Dans une semaine, je prends l’avion pour Montréal et vais passer 2 semaines « chez » mon fils pendant les vacances de la Toussaint.
    Peut-être irons-nous faire un tour à Vancouver ? Nous avons beaucoup visité toute la côte est, mais ne connaissons pas du tout la côte ouest !
    De plus, la retraite approchant pour moi (probablement en 2017), il ne serait pas impossible que nous repartions au Canada. Mais cette fois-ci, j’aimerais m’installer sur la côte ouest pour éviter les hivers trop longs. On verra bien ! On laisse les choses se faire !!

    Répondre
    • Lisa
      11 octobre 2015 at 12:14 pm

      Merci pour ce retour fort intéressant ! Je vois que votre immigration s’est bien passée et que le Canada vous a plu puisque vous envisagez de revenir 🙂 En effet, si vous aimez la pluie, l’ouest devrait vous convenir 😉 Ou alors vous pouvez faire 6 mois 6 mois. L’été est beau en BC !

      Répondre
  • Racinette
    12 octobre 2015 at 11:41 pm

    C’est vrai que le Canada nous a plu, et les Etats-Unis aussi !
    On a fait pas mal de voyages pendant ces 7 années : la Gaspésie, les provinces maritimes (j’ai un gros faible pour Halifax!!), Cuba, l’Ontario en long en large et en travers, la Floride (en moto, c’est génial), toute la côte est des Etats-Unis jusqu’à Savannah (une pure merveille !!) et le plus long (environ 1 mois), c’est quand on a immigré : on s’est posé à San Francisco, on a acheté une voiture et on a immigré au Canada par la route !! (au passage, on s’est fait presque tous les grands parcs nationaux !).
    Alors, c’est vrai que j’ai également envisagé l’idée du 6 mois 6 mois !! Parce que la pluie, après avoir vu « The Killing », je me dis qu’en permanence comme ça, ça doit être difficile à supporter (j’imagine que c’est le même climat qu’à Seattle).
    Bref, comme je dis toujours, la vie nous dictera ce que nous devons faire !! Je suis un peu beaucoup du genre à surfer sur la vague et à me laisser porter par les évènements !!

    Répondre
  • unefamilleawinnipeg
    29 octobre 2015 at 4:29 pm

    Bon je le dis: Pff mais non ! T’as complètement tort !!! Moi j’ai pas encore 50 ans, je ne fais pas partie d’un ordre, j’ai pas (encore) 9 enfants MAIS par contre ma vie est trop géniale à Winnipeg !!!! » LOL
    J’étais obligé 😉

    Répondre
    • Lisa
      29 octobre 2015 at 5:55 pm

      Attends l’hiver !! Je plaisante 😉 C’est un avis qui n’engage que moi bien sûr et je suis ravie que tout marche bien pour vous ! Merci d’être passée 🙂

      Répondre
  • kiki17
    24 janvier 2016 at 9:39 am

    J’ai 40 ans et je suis mariee et j’ai trois enfants(12 7 et 5ans)
    mon mari a 42 ans et nous souhaiterions nous installer au canada( quebec ou nouveau Brunsxick)
    pensez vous que nous avons des chances de reussir cette instatllation?
    comment devons nous y prendre pour reussir?

    Répondre
  • thomas
    26 janvier 2016 at 4:49 pm

    Bonjour,

    Merci Lisa pour ce blog vraiment intéressant, complet et très sympa visuellement.

    Je suis ingénieur et cadre dans l’électronique / informatique, j’ai une femme et deux enfants. Notre situation en France est assez confortable mais nous nous sommes mis comme objectif de partir d’Europe dans les trois ans (pour l’aventure, l’enrichissement culturel, l’expérience, etc …).

    Depuis peu, je suis en discussion avec une entreprise canadienne à propos d’un poste intéressant. Je suis donc en plein questionnement … 😉
    L’aventure nous tente évidemment et nous prendrons le temps d’expérimenter un minimum la vie sur place avant de prendre notre décision finale. J’ai un proche qui a emménagé à Montréal il y a quelques années et avec qui j’échange déjà assez pour penser que le mode de vie (et la météo !) nous conviendrait surement.
    Je suis en train de comparer les niveaux de vie pour savoir quel salaire négocier afin de trouver sur place un niveau se rapprochant de celui que nous avons en France. L’exercice n’est pas simple mais il faut bien le faire pour être capable d’argumenter intelligemment avec mon futur employeur. Ca serait stupide de ma part de vouloir l’équivalent de mon salaire français (converti en $).
    J’ai lu ton article sur le coût de la vie à Toronto (https://frenchwithbenefits.fr/blog/le-cout-de-la-vie-a-toronto/) qui a bien commencé à m’apporter des réponses. Si tu as (toi ou quelqu’un d’autre) un retour d’expérience à partager sur l’ingénierie informatique / électronique, je serai heureux d’en discuter. Ici ou par email.

    Merci et encore bravo pour ton blog

    Thomas

    Répondre
    • Lisa
      26 janvier 2016 at 5:01 pm

      Je ne vais pas pouvoir t’aider là-dessus par contre je te conseille de t’aider avec les salaires que tu peux trouver sur payscale par exemple (souvent US malheureusement !). Essaye de voir si tu trouves ton job et ensuite regarde si un salaire moyen est indiqué. Sinon, essaye aussi de voir sur indeed.ca si tu trouves des jobs similaires au tien qui indiqueraient le salaire. Généralement, les boites public précisent souvent le salaire. Donc un bon truc serait de regarder ce que les mairies proposent ou même le gouvernement. Je pense que ça te donnera un bon aperçu 🙂

      Il y a aussi les forums qui devraient pouvoir t’apporter des réponses si tu demandes pour ta branche spécifique. Je sais que plusieurs ingénieurs informatique y trainent 😉 Mais après évidemment tout dépend de ton niveau d’études, expérience etc en sachant qu’il s’agit d’une profession réglementée absolument partout au Canada donc bien faire attention à savoir si tu pourras exercer en tant qu’ingénieur ou non ! Tu verras que souvent l’entreprise va te dire oui mais en fait c’est impossible et il faut que tu repasses pas mal d’équivalences. (Si ce n’est carrément reprendre des études pendant 5 ans !) Et puis surtout, pas mal de boites risquent de tout arrêter quand elles vont se rendre compte de la difficulté pour obtenir un visa. Je te conseille donc de faire toi même la démarche (via entrée express ou autres) si tu es vraiment intéressé.

      Tâter le terrain depuis l’Europe ne sera pas simple car les entreprises sont très frileuses ici si tu n’as ni visa ni expérience canadienne. Tu verras que c’est assez différent aux USA mais là encore, problème de visa !

      Bon courage.

      Répondre
      • Ehouarn Perret
        1 décembre 2017 at 2:03 am

        Avec du retard mais si ça peut servir…

        En fait en informatique (dev logiciel) les diplomes comptent pas trop… J’ai un diplome d’ingé et l’equivalence pour l’ordre local bien que relativement facile à obtenir sert… à rien.

        Niveau salaire (5ans xp en .NET dev mostly mais pas que)

        Dans ma carrière j’ai touché du:

        * 2.5-2.9k net net euro sur Shanghai
        (Startup)

        * 3.1k net euro sur Paris avec tickets resto et une bonne assurance en étant consultant pour la SG (trading) (reste les impots sur le revenu et la taxe d’habitation…)

        * 2.3k net net euro sur Montréal chez Ubisoft avec 4 semaines de vacances, assurance privée qui sert à rien en pvt et un bonus de REER qui sert à rien là 1ere année…

        * 3.4k net net sur Montréal chez Telus mais avec le strict minimum (2 semaines, pas d’assurance privée, ni de participation employer pour le rrsp)

        En elec c’est un peu plus traditionel donc être dans un ordre peut peut-être aider je dirais que le mieux est une boite internationale implantée au Canada c’est souvent plus souple et les conditions de travail meilleures.

        Ne pas oublier que ces histoires d’ordre sont du BS pour combler l’insécurité de certains (c’est pas parce que les gens ont un permis de conduire qu’ils conduisent forcément bien). Ça dit juste j’ai eu mon diplome là-bas donc ma formation a été compliant avec les standards du coin bien vagues (en gros comme le permis je sais démarrer, tourner, avancer, reculer et stopper na voiture et j’ai des notions sur les composants de ma voiture ainsi que sur le code de la route, ça ne dit pas que tu sais t’adapter, te garer, ne pas avoir d’accidents, etc).

        Il est vrai qu’en dehors de l’IT c’est assez backward comme mentalité, soit tu grimpes avec ton xp canadienne en parlant d’un petit poste si les conditions s’y pretent soit il faut toutes les equivalences certificats pour encore combattre l’insécurité de certains à laisser passer un e expérience rather hands-on.

        L’attitude compte beaucoup (trop ?) ici, faire attention à cela. Il vaut parfois mieux faire l’autruche que de poser des questions qui mettront la lumiere sur des dysfonctionnements de la société (surtout si le ownership est full Canadian et que la boite est pas dans l’IT ou une startup).

        Pour avoir plusieurs de vacances vise une boite francaise si tu veux avoir par exemple 4 semaines annuel (pas systématique mais plus de chances). Les recruteurs sont aussi moins « pros » (sur le fond) ici (le sushi de l’attitude encore: faire semblant faire « bien » même si la personne dit des non sens ou juste n’importe quoi pour faire croire qu’il ou elle s’y connait… ça tourne souvent au ridicule… dire je ne sais pas ne les tuerait pas… Mais ça mettrait en lumière le fait qu’il bosse pas les domaines des candidats plus loin que l’étape du keyword matching… Après ça s’applique bien aux SSIIs francaises genre alten ou cap gemini sauf que je trouve la pratique plus étendue.

        Répondre
        • Lisa
          1 décembre 2017 at 6:15 am

          Pour les 4 semaines de vacances, c’est tout à fait possible dans le public. Tu peux même en avoir 5 ! (Avec la semaine de Noël qui est obligatoire)

          J’ai eu deux fois 5 semaines dans ma carrière ici et j’ai maintenant 4. Dans le privé cest tout à fait possible aussi dès le moment où tu es manager. Tu as généralement 4 semaines d’office pour compenser. Ensuite tu gagnes une semaine tous les 5/7 ans. Ça dépend des boites.

          2 semaines est vraiment dur mais pas toujours la norme. A part que ta boite ait des benefits pourris. 3 semaines c’est plutot ce que tu as en général je dirais (pas toujours hein !). Je trouve qu’on s’y habitue. Je n’ai bossé que 2 ans en France et n’ai jamais bénéficié de 5 semaines puisque à l’époque tu devais patienter 1 an avant de prendre tes vacances la première année. N’étant jamais restée plus d’un an dans une boite, je n’ai donc pris que des RTT !

          Répondre
          • Ehouarn Perret
            3 décembre 2017 at 5:08 pm

            Oui c’est possible j’avais eu ça avec Ubisoft et Alten Canada mais bon ça me motive moyennement de (re)bosser avec eux.

            Sinon oui j’ai souvent eu des offres avec 3 semaines mais les packages sont degs… (Tu passes de 85k à 70k… Ça fait chère la semaine de vacances… autant prendre sans solde)
            Pour la France si tu n’as pas une boite avec trop de con*** ils feront des efforts.
            Perso là où je bossais en dernier ils m’ont laissé prendre 2 semaines bien avant que j’atteigne 1 an dans la boite avec des systèmes de rattrapages de jours off.

  • Grégory HUYGHE
    24 avril 2017 at 8:51 am

    Très bon article.
    Si on souhaite venir au Canada pour profiter des paysages et vivre en anglais, que pensez-vous de villes telles que Moncton, St-Johns ou Halifax, au niveau emploi et activités ? J’apprécie aussi la côte Est des USA (les premières colonies britanniques), d’où cette préférence pour la côte Atlantique canadienne.
    Montréal me parait trop français, ais-je tort ? Mais je vois qu’il y a eu 57 000 électeurs pour 1.65 millions d’habitants, 1 français pour 30 habitants tout de même.
    Merci pour votre réponse 😉

    Répondre
    • Lisa
      26 avril 2017 at 9:10 am

      Les villes citées me semblent quand même très petites mais ça dépend un peu de ce que vous recherchez. À mon avis ce n’est clairement pas idéal pour démarrer au Canada quand on recherche du boulot parce qu’il y en a forcément moins et connaissant les Canadiens, ce n’est pas dit que toutes les boites laissent la chance a un immigré de faire ses preuves.

      Moncton 72 000 habitants dont 1/3 ayant le francais comme première langue. (31,9%) c’est aussi une ville officiellement bilingue (il me semble que le NB est la seule province officiellement bilingue du pays).

      St John 68 000 habitants et Halifax 400 000. De très loin Halifax me semble être l’option la plus probable. Il y a pas mal de gens qui vont vivre la bas maintenant. A priori il y a du boulot et ça a l’air super joli en effet.

      Après, ne pas confondre des villes comme Boston, NY etc. Vachement plus peuplées et dynamiques que les villes citées ci-dessus, je pense qu’on a quand même du mal à retrouver Boston quand on est à Halifax. Et le climat n’est quand même pas non plus le même.

      Concernant Montréal il est clair que si vous ne cherchez pas de Francais, il vaut mieux ne pas y aller 😉 57000 c’est le chiffre au niveau du consulat mais en vrai il y en a beaucoup plus ! C’est bien simple au moins 80% des Français partant vivre au Canada choisissent MTL !

      Le plus simple est encore de jeter un œil au marché de l’emploi via indeed. Vous verrez si vous avez vos chances ou non 🙂

      Répondre
      • Grégory HUYGHE
        26 avril 2017 at 12:02 pm

        Merci beaucoup pour ces renseignements 😉

        Halifax semble le choix le plus pertinent du coup.

        Répondre
  • Ehouarn Perret
    1 décembre 2017 at 1:25 am

    Un retour après un peu moins d’un an ici au Canada (ok QC).

    Je pense que ce qui fait rester les gens ici c’est plus une histoire de mentalité que d’âge ou de revenu avant d’immigrer (c’est valable pour beaucoup de pays).

    Personellement si vous êtes français et que en France on vous dit déjà que vous avez du franc-parler (je ne parle pas de râler, mais juste d’appeller un chat un chat) alors le Canada risque d’être assez tough comme expérience.

    Il y a des pros and cons qui sont différents partout mais pour moi celui ci est qui risque bien de me faire partir, c’est cette pseudo idée de consensus de façade qui est assez lourde à supporter, en milieu professionel ça rend les choses assez inefficaces (non c’est que lié à ma petite personne, on me dit trop sérieux… je ne sais pas ce que ça veut dire avec leur échelle de valeurs…).

    J’aime l’hiver ici, j’aime le fait que les gens fassent la queue, attendent avant que le feu passent au blanc, qu’il n’y a pas de gangstas la nuit qui ont rien d’autre à faire que de faire chier. Montréal c’est mieux que Paris pour ça (ainsi que pour l’access au logement) mais cette mentalité assez fake de pas dire les choses telles qu’elles sont, ce faux positivisme est pas évident. Pour ma part j’ai du mal à lire entre les lignes. Je ne trouve pas ça très reliable. J’ai remarqué que ceux qui restaient ici avait une facon de penser plus « compatible » avec la mentalité locale, canadienne / québécoise ?

    Et encore que le QC n’est pas le pire, j’ai eu l’occasion de discuter avec des gens de l’Ontario en milieu pro c’est encore pire… Tout est encore plus « awesome » et super que pour les Québécois, les mots prononcés ont encore moins de sens… Tu veux du sourire Colgate total blancheur tu en auras à foison.

    Ça peut convenir à des gens mais si pour vous la sémantique et la définition des mots a son importance dans un dialogue ce n’est pas forcément le meilleur endroit où évoluer. Alors oui on peut faire semblant d’aller contre ses propres valeurs, se trouver ou s’inventer des excuses pour jouer le jeu mais pour ma part ça n’a jamais duré plus de deux semaines d’affilées.

    Je trouve la France pas forcément géniale en comparaison mais différente. Comme le disait Lisa les gens n’ont pas autant à faire semblant d’être parfaits (il y en a qui le font regardless) je trouve ça plus « sain ».

    J’avais vécu dans plusieurs pays avant et le Canada a été le plus dur d’un point de vue de compréhension des attentes (si tout est toujours awesome… il est un peu dur de savoir ce qui est right or wrong). Les gens font des sourires de façade et se fistent par derrière sans problèmes.

    Lorsque tu suggères que peut être ce serait plus efficace avec les personnes dont les performances ne sont pas okay de leur dire directement ça passe moyennement (tu vois que le sourire est plus dur à maintenir).

    C’est vraiment particulier à noter que pour ceux qui auraient des soucis de santé. Le Canada a pas mal de problèmes de listes d’attente qui sont équivalentes à celle pour avoir un ophthalmologiste en France rurale sauf que c’est en ville que ça se produit, même s’il y a toujours des walk-in clinics though. Donc si vous avez des sushis chroniques vaut mieux y réflechir à deux fois.

    C’est aussi ici que j’ai vu des docteurs faire des recherche Google pour diagnostiquer des hemoroides… Ok je dis pas que ça arrive partout mais je m’attendais à un peu plus de knowledge.

    Pas beaucoup de vacances (2-3 semaines) aussi mais des heures aux bureau moins longues car faut que les gens fassent semblant d’être performant (au lieu de faire semblant de bosser tard le soir en France). Le wfh est mieux accepté ici même si je vois souvent les gens ne rien faire à distance, je considère qu’ils bossent pas ces jours là.

    Bref bref le Canada / QC c’est pas pour tout le monde, ne négliger pas l’avis des gens qui se plaignent, parfois ils font pas d’efforts, mais ça vaut toujours la peine de voir ce qui peut clocher dans une expatriation.

    Répondre
    • Lisa
      1 décembre 2017 at 6:11 am

      Merci pour ton retour 🙂

      Pour l’adaptation ici, j’en ai parlé plusieurs fois mais tu verras qu’il faut bien un bon 3 ans pour lire entre les lignes ! Vraiment pas évident au début et qui peut causer (parfois) un licenciement !

      Répondre
  • Ehouarn Perret
    3 décembre 2017 at 4:59 pm

    Oui pour l’instant cela n’a pas été le cas car je tente de faire attention mais ça me rend limite parano par moment j’ai l’impression que la marge de manoeuvre pour ne pas choquer ou être l’outlier du coin est très restreinte et puis mouliner l’info dans tous les sens pour savoir si c’était ce qu’il fallait dire ou pas c’est vraiment très lourd.

    Surtout que j’ai l’impression que la forme a au moins si ce n’est plus d’importance que le fond… et ça je trouve vraiment débile…

    Faire semblant de tout le temps d’être positif, c’est vraiment pas mon truc.
    Tu ne sais jamais la limite entre se plaindre, montrer qu’il y a un défaut (et comment le résoudre) ainsi que de poser des questions ça peut être mal vu.

    Répondre
  • Ehouarn Perret
    3 décembre 2017 at 9:02 pm

    Note: j’ai aussi le problème de bosser trop vite là où je suis… j’ai l’impression de poser un problème d’ego.

    Je suis tombé sur la feuille de reviews (faite par un tech lead moins compétent donc déjà ça part mal… long story short le mec aurait failed les interviews techniques des 2 boites précédentes de là où j’ai bossé) et ce qui est drôle c’est que je fais presque fois 2 en work items mais le mec me mets une relative sale note (comme à l’école genre 4/5 alors qu’il me dit que je suis parfait que j’ai rien à améliorer… un autre dév qui est une b*te totale qui fait la moitié de ce que je fais et en moins bien: 4.5… normal… après j’étais pas supposé voir ça (les résultats des autres)… mais ça en dit long sur comment tes perfs sont jugées… car le taff du monsieur je le vois donc quand on me dit que je suis le meilleur et surtout que monsieur X… comprend pas pourquoi ma review est moins bonne…).

    Et le truc vraiment what the fuck c’est que normalement ces résultats donc donnés par des supérieurs hiérarchiques directs et bah c’est pas eux qui te le donnent directement… non tu fais un syncup avec un mec sur Toronto avec qui tu ne bosses pas pour avoir tes gentils nonotes… pourtant c’est les mecs qui sont à coté de toi qui les font… logique… raison officielle: « c’est formel »… C’est surtout très c**.

    J’ai pas l’impression que c’est super carré leur truc… mais bon vu leur aptitude au design logiciel… faut peut-être pas trop en attendre.

    Ça me fait rire car j’ai appris pas mal de trucs à ce tech lead (parfois des trucs de base (c’est là où je vois le level de l’éducation en France ici en IT ça se spécialise trop tôt durant les études supérieures du coup ça donne des profils hyper spé qui ont du mal à s’adapter aux evolutions, surtout par eux-même)) mais les merci ont été rares… j’ai l’impression qu’il perdait la face alors que je voulais juste l’aider… y a pas de fatalité à être « mauvais » / pas au point tant que tu bosses pour t’améliorer… mais bon la forme l’emporte sur le fond. Même si j’avais été super positive man dans ses moments là ça n’a pas fonctionné…

    Je stop ma rant mais ça peut donner une idée du genre de vacherie qui peut arriver.

    Pour ceux qui connaissent un peu le dev ce tech lead a soit disant 20 ans d’xp (bragging car j’ai compté avec sa date de début (pas de fin) d’école il en a maxi 15).
    Il ne sait pas ce que c’est qu’une factory (les autres DPs on en parle pas), de l’async IO ou encore à quoi servent les interfaces dans les languages de type C# / Java et les tests unitaires avec une CI je viens de leur apprendre.

    La prochaine fois les entretiens ça va surtout être moi qui va juger si les fraudeurs ne sont pas en face de moi…

    Répondre
  • mathieu
    3 décembre 2018 at 12:27 am

    bonjour ma compagne et moi même comptons éventuellement partir au canada suites a des proposition de d’emplois que j’ai reçu en boulangerie. Ma compagne étant éducatrice spécialisé, on nous a fait remarquer qu’elle devra faire une remise à mise niveau de son contrat, auriez vous plus d’info a nous fournir concernant les prix et les temps des remise à niveau

    cordialement

    Répondre
  • Kévin
    8 janvier 2019 at 3:53 pm

    Bonjour/bonsoir a tous.
    Je me permet de laisser un gros commentaire, et j’attend des lecteurs une reponces qui serai me convaincre ou non de partir au Quebec.

    Ma femme rêve d’aller au Canada/Quebec depuis apparament toujours.
    elle a 20 et espérè devenir Notaire une fois au Quebec.
    Elle est actuellement en etude droit?
    Elle n’a aucune attache familliale en France.
    Elle parle assez bien l’anglais.
    Rien ne peu la retenir de partir et elle aimerai vraiment que je sois du voyage, seulement …

    Moi j’ai 24 ans et je suis electricien courant faible en france depuis maintenant 2 ans, avec pour revenue 1500€ net par mois.
    Je possédè un BTS Domotique (Génie climatique)
    Je n’ai pas 20 000 dollars/euro de coté loin de la.
    J’ai une trés grande attache Familliale, j’espere pouvoir les voir le plus souvent possible.
    Je ne parle vraiment pas mais pas bien l’anglais, l’espagnol rentre mais l’anglais impossible.
    De plus je supporte pas le froid en france alors au canada je n’ose immaginé.

    Et le Bonus nous avons 2 petits chien de jack russel qui seraient du voyage si nous partons.

    Voila nous étudions la question du voyage mais moi je ne suis pas convaincu, avec toutes ces données la, vous pensez qu’il serai préférable de partir ou de resté en france ?

    Pourrai-je trouver un travail assez aisément ?
    Pourrai-je rentrer en France 2 a 4 fois par ans voir ma famille ?
    Est-t-il vraiment obligatoire de parler anglais la bas ?

    Merci a tous ceux qui voudrons bien prendre de leur temps pour nous repondre.

    Répondre
    • Lisa
      10 janvier 2019 at 9:07 pm

      Salut Kevin et merci pour ton message.

      Concernant ta profession et celle de ta femme, sache qu’elles sont toutes deux régies par un ordre donc il faudra que tu fasses reconnaître ta profession et sûrement passer des examens en plus pour pouvoir exercer au Québec. Vérifie les conditions.

      Si tu souhaites trouver du boulot dans ta branche, comme indiqué, il faudra faire reconnaitre ta profession d’abord.

      Rentrer en France 2 à 4 fois par an ça parait très peu probable. D’abord parce qu’au Canada souvent tu as 2/3 semaines de vacances par an et surtout parce que les billets AR sont facile à 800 $ mais bon après si tu peux, tout est possible.

      Parler anglais n’est pas obligatoire mais conseillé surtout que dans certaines villes du Québec, beaucoup de gens parlent anglais.

      Répondre
      • Marchand
        14 janvier 2019 at 11:50 am

        Un grand merci pour m’avoir répondu si rapidement, on en prend note et on va voir ce que l’on peu faire merci encore.

        Répondre
  • David
    23 décembre 2019 at 8:49 am

    Bonjour
    Pour aller a l’essentiel me concernant :
    – J’ai un super boulot en France qui paye très bien : Oui, grosse boite industrielle, tres bon package
    – J’ai passé 35 ans : 42….
    – J’ai des enfants : Non
    – Je déteste le froid : pas vraiment, sans être un fan absolu
    – Je souhaite travailler dans plein de villes différentes au fil du temps : ça, je l’ai déjà fait
    – J’ai moins de 20 000 $ en poche : j’ai des economies, pas de souci
    – J’ai un niveau très moyen en anglais : accent francais fort mais fluent
    – Mon travail fait partie d’un ordre : oui
    – j’ajouterais un point : je n’ai jamais visité le canada = moi si, toronto pour le taff, quebec pour visiter (c’est pas anodin, mais quand je vois des gens faire les démarches d’immigration sans avoir passé quelques semaines la bas, ca me surprend. le tourisme ne permet pas de voir grand chose de la vie, mais cela donne un feeling)

    alors, l’équation est a affiner. avec les journées quebec, j’ai un taff clef en main, meme job que ce que je fais en france (penurie au quebec), le visa est géré par l’entreprise, la remuneration sera la meme que ce que j’ai en france (pas besoin de faire de la surenchère). je ne pourrais pas m’attribuer le titre d’ingénieur a cause de l’ordre… moi je dis, ca se tente, meme si j’y reste que 3-5 ans, apres tout, les decisions ne sont pas pour la vie entiere (j’ai vecu quelques annees dans plusieurs pays, et puis la vie de couple aussi, ça dure pas aussi longtemps qu’on se l’imagine parfois…)

    Répondre
  • Liza Sa
    17 janvier 2020 at 4:06 am

    Bonjour Lisa! (J’aime bien ton prénom ) Merci pour le travail énorme que tu fais depuis des années en répondant aux gens et en partageant ton expérience! Les témoignages des gens m’aident beaucoup dans mes réflexions. Je voudrais à mon tour partager avec vous mon vécu et les questions que je me pose.
    J’ai 32 ans et je suis d’origine russe, naturalisée française. Cela fait 12 ans que je suis en France et je me sens complètement française (dans la tête et de la tête aux pieds ). Aujourd’hui je suis mariée et j’ai un enfant de 4 ans.
    J’étudiais le français dans une université à Moscou, je suis venue en France pour 6 mois par un programme d’échange et je suis tombée amoureuse de la France. Il faut dire que cela faisait des années que j’étudiais la langue, la culture et l’histoire de la France.
    Bon, passons aux choses sérieuses… Les Français adorent râler et ils ne se rendent absolument pas compte à quel point ils ont de la chance: le système de santé (avec une bonne mutuelle la plupart des dépenses sont couvertes, la médecine du haut niveau reconnu dans le monde entier, l’accès aux soins…), le système éducatif (l’école à partir de 3 ans, gratuité des études, niveau d’éducation), voyages (montagnes, mer, lacs, forêts, architecture, chaque région est différente et riche d’histoire), climat (je fais du vélo toute l’année car il neige pas et j’adore ça!). Après, tout dépend bien sûr de l’endroit où vous habitez car les écoles, les hôpitaux et le cadre de vie diffèrent beaucoup d’un endroit à l’autre (c’est comme partout non??? ).
    Ce que j’aime moins en France c’est le sentiment d’insécurité grandissant (multiplication d’agressions, nombre de cambriolages, les casseurs, agressions contre les pompiers …INADMISSIBLE), la division de la population (quartiers très riches/pauvres, problèmes des cités qui deviennent des NO GO zones même pour la police) et tout cela ne risque pas de s’améliorer mais plutôt de s’empirer, je dirais… (mon avis perso) Je n’aime pas que les gens se plaignent constamment: rien ne va, ça c’est pas assez, ça c’est trop… Va savoir… Jamais satisfaits, jamais contents… Et pourtant, c’est un privilège de vivre en France! Alors, qu’est-ce que je fais ici sur ce blog, me direz-vous? J’y viens…
    Après 5 ans d’études en France + 3 en Russie, avec mon diplôme en commerce international en poche, j’ai eu beaucoup mais beaucoup de problèmes dans ma carrière. En France on aime bien les parcours « lisses » sans encombres… Ce n’était pas mon cas malheureusement. Dirons franchement, je n’ai pas eu la chance d’être recrutée par une boîte stable où j’aurais pu commencer ma carrière. A la place j’ai travaillé dans une TPE (très petite entreprise) pendant un an en subissant un harcèlement moral, en bossant les week-ends et en me tuant à la tâche… Bref, ca s’est terminé aux Prud’hommes, j’ai gagné (il faut dire que la PDG avait une dizaine de procès à son actif, c’est clairement une monstre), elle a fait appel que j’ai attendu 5 ans et que j’ai encore gagné mais trop tard, la société n’existe plus!!!!! Cette expérience a eu un impact très négatif sur ma vie professionnelle, j’ai retrouvé une autre petite boîte après et après encore une autre petite boite… Et après j’ai eu mon enfant sans avoir un boulot stable! C’est rédhibitoire en France!!! Ici on embauche difficilement car on ne peut pas virer facilement ce qui rend le système lent et peu maniable… Dommage! Après 8 ans d’études, des stages, des apprentissages, avec mes connaissances linguistiques (fluent in English & French & Russian), je n’ai toujours pas de carrière en France, j’en souffre énormément.
    Mon mari veut changer de boulot et nous réfléchissons si on devrait quitter ou pas la France pour déménager à Montréal. Mon mari bosse dans IT dans un domaine spécifique qui est très très demandé dans le monde entier. Aucun ordre ne fait obstacle à sa carrière au Canada. Je ne fais pas de soucis pour lui. Et voilà les questions que je me pose car je suis plutôt très réaliste:
    1. Rien de dit que JE réussirai ma carrière au Canada (j’ai bossé dans le marketing/commerciale en France). C’est dur partout je pense. Après, les boites française sont frileuses d’embaucher je trouve.
    2. Nous voulons un deuxième enfant dans les 2-3 ans à venir. Pour mon premier enfant, j’ai eu une césarienne en urgence (c’était dans un hôpital public et franchement je ne remercierai jamais assez les médecins qui nous ont sauvés, moi et mon bébé)!!! La prise en charge pour moi a été exceptionnelle!!! Je suis restée à l’hôpital 6 jours (prise en charge par la sécu), après une sage-femme et mon médecin généraliste me suivaient pendant mon long rétablissement. Le suivi post-natal en France est au top! Les visites chez la pédiatre, des examens supplémentaires pour les bébés s’il y a un doute, franchement rien à dire. D’ailleurs le suivi de grossesse en France est aussi extrêmement bien encadré.
    Je me sens prête pour avoir un deuxième enfant mais déménager, trouver un travail stable à Montréal et faire un enfant là-bas (suivi de grossesse, accouchement, suivi pédiatrique, garde…), je ne me sens pas rassurée. Lisa, je sais que tu es une jeune maman et je voudrais avoir ton point de vue et ton vécu stp
    3. Le système de santé en France est, pour moi, un des meilleurs voire le meilleur au monde. Cela fait 3 ans que je souffre des sinusites très très graves et je me suis fait opérée. Je suis suivie par mon médecin généraliste qui me connaît depuis 8 ans et mon ORL. Je ne suis toujours pas débarrassée de ce problème de sinusite et ça me fait peur de me retrouver sans un suivi approprié à Montréal. Je me suis renseignée sur leur système de santé et ça a l’air compliqué: pas assez de médecins de famille, longue liste d’attente, pas de pédiatre attitré, encore des listes d’attente, les rdv avec des spécialistes (ORL, Gynécologue) sont compliqués aussi… Lisa, est-ce vrai? Peut-tu me dire comment ça se passe en réalité pour toi et pour ton enfant? Avec une bonne assurance au travail au Canada, les frais de santé sont-ils bien pris en charge?
    4. Notre situation en France est plutôt confortable mais pas exceptionnelle financièrement car on a un seul salaire stable, celui de mon mari (un peu d’économies tout de même pour pouvoir nous établir à Montréal le premier temps). Moi je patauge… En tout cas nous ne partirons pas sans au moins un contrat de travail. Nous vivons en IDF dans un quartier très agréable: lacs, parcs, super écoles publiques (je suis vraiment satisfaite de l’école de mon fils!!!) Topissime! On fait tout en vélo, on a plein de magasins à côté (bio, grande surface…). Il y a beaucoup d’activités pour les enfants (sport, anglais, éveil musical, théâtre pour les petits, salles de jeu, activités et loisirs divers). Franchement, sur ce point, nous n’avons absolument rien à envier aux Canadiens. ☺️
    Mais mon mari est né en France et a toujours voulu partir vivre à l’étranger pour découvrir le monde même s’il voyage pas mal pour son travail et il a déjà visité tous les continents. Moi, je suis un peu démoralisée en France à cause de mes mésaventures mais je continue a aimer profondément ce pays! Mais peut être le déménagement me permettrait de retrouver un nouveau souffle dont je manque cruellement ici (vous avez vu, je râle donc je suis vraiment FRANÇAISE ). Ou peut être que j’essaye tout simplement de fuir mes échecs en espérant d’avoir plus de chance ailleurs (c’est très humain après tout)… Pas sûre que ça marche, pas sûre que c’est la bonne solution En plus, je sais ce que c’est le vrai hiver ❄️ et ce n’est vraiment pas facile. Mais bon j’y survivrais…
    Donc voilà, c’est mon expérience en tant qu’étrangère devenue française et en pleine réflexion…
    Désolée pour ce TRÈS LONG récit. N’hésitez pas à me donner votre avis.
    Merci!

    Répondre
    • Lisa
      17 janvier 2020 at 6:17 am

      Hello Liza,

      Alors d’abord je voudrais te féliciter pour ton francais qui est absolument impeccable. Tu écris très bien et en plus il n’y a pas une faute ! Alors bravo parce que maîtriser une langue aussi bien n’est pas donné à tout le monde et ça montre aussi ton niveau d’implication dans le travail 🙂

      Je vais répondre à tes questions une par une et n’hésite pas si tu en as d’autres

      1) rien n’est jamais garanti dans la vie et le travail en fait évidemment parti. Je ne doute pas que tu obtiennes une RP vu ton parcours mais est ce que tu vas pouvoir travailler à Montréal ? Difficile à dire. Je dirais que oui mais au Québec ou au Canada d’ailleurs, il te faudra très souvent de l’expérience canadienne, ce qui peut prendre du temps. Ou pas, parfois c’est question de chance ou d’opportunité.

      2) si tu accouches au Canada en ayant attendu 2/3 ans, aucun souci pour être couverte à 100%. J’ai écrit un article la dessus. Par contre pour voir un médecin de famille au Québec, ça prend des années. Tu vas te retrouver à aller en walk in clinic jusqu’à ce que quelqu’un se libère… la médecine au Québec étant la moins réputée de tout le pays.

      3) moi je suis à Calgary et ça n’a rien à voir avec le Québec. Notre système de santé est génial et tu peux voir un spécialiste en quelques semaines. Ce n’est ni le cas au Québec, ni en Ontario et ni en B.C. (de ce que j’ai compris). Je ne sais pas pour les autres provinces. Aussi, il y a plein de spécialistes que tu ne peux pas voir à part si ton médecin de famille juge bon de t’y envoyer (ça c’est pareil partout). Parfois il faut faire des pieds et des mains pour voir un dermatologue (j’en ai parlé aussi) et oublie le gynécologue, ici c’est uniquement si tu as un problème que le médecin de famille ne peut pas gérer. En plus les frottis ne se font que tous les 3 ans. Vu que je suis enceinte pour la deuxième fois, je n’en ai pas eu depuis des années ! (Et mon fils va avoir 4 ans)

      Avec une bonne mutuelle, tout est pris en charge. Sauf que tu as un maxi pour pas mal de trucs style dentiste (2000$ par an et crois moi ça part très vite. Oublie les consultations à 30 balles et les caries à 25.)

      4) un déménagement vers le canada à plus de 30 ans est possible mais bien évidement que tu es bien plus installée que quand tu as 20. Et puis pour les enfants, ce n’est pas évident. Je connais plein de parents expats qui ont aussi fait le chemin inverse et les enfants ont vraiment galère à se réinsérer. Le Canada n’a rien à voir avec la France et même à 4 ans, les petits sont déjà bien habitués à leur pays. Mon fils ne connaît quasi rien à la France par exemple et n y a été que 1 fois.

      Répondre
  • Splendido
    20 janvier 2020 at 12:59 pm

    Félicitations pour ta grossesse! C’est génial!
    Merci pour ta réponse rapide et pour les explications. Ça nous permettra de peser le pour et le contre avant de nous décider.
    Une chose est sûr, c’est plus difficile de tout quitter quand on a 30 ans et quand on est déjà bien installé. On verra bien!
    Je te tiens au courant!

    Répondre

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